Francesco Scaloni, âgé de 14 ans, rencontra Don Bosco pour la première fois à Rome en 1875. En 1876, il devient élève du Valdocco et en 1882, il fait sa première profession salésienne. Un an plus tard, Don Bosco l'envoie en France, où il étudie et travaille pendant huit ans, d'abord à Nice, puis à Marseille (où il est ordonné prêtre en 1887) et enfin à Paris. En 1891, alors que Don Bosco est mort depuis trois ans, il reçoit une lettre de nomination de Don Rua pour s'installer à Liège, en Belgique. C'est là qu'il deviendra le fondateur-directeur de la première œuvre salésienne en Belgique. Les Salésiens ont immédiatement attiré de nouvelles vocations autochtones. Quelques années plus tard, il put ouvrir un deuxième orphelinat à Tournai, et en 1896, les premiers Salésiens arrivèrent à Hechtel. Lorsque le Chapitre Général de la Congrégation décida en 1902 que la Belgique deviendrait une province indépendante, le P. Scaloni en devint le premier provincial. Il le restera jusqu'en 1919.
Dans une première partie, Marcel Verhulst décrit comment le charisme de Don Bosco est arrivé en Belgique à la demande de l'évêque de Liège, Mgr Doutreloux. La deuxième partie raconte la vie aventureuse du P. Scaloni lui-même : en Italie, en France, en Belgique, en Angleterre, en Irlande, en Afrique du Sud et au Congo, où il mourut en 1926. Une troisième partie examine ses réflexions sur les questions pédagogiques et sociales, reflétées dans plusieurs de ses écrits publiés. Son charisme se reflète dans la manière dont il a gouverné la Province belge. À partir de 1909, il devient également Provincial des Provinces anglaise et irlandaise et réalise son projet missionnaire au Congo (les premiers Salésiens belges partent pour le Congo en 1911) et en Afrique du Sud. Sans aucun doute, la manière dont il a vécu sa vocation et sa mission peut encore inspirer aujourd'hui.
Editions LAS, 545 pages
