Le père Petitclerc consacre un court chapitre à chacune des béatitudes, puisant dans son expérience d’éducateur, et citant abondamment le pape François et l’exemple de Dominique Savio. « Lorsque notre société parle du Bonheur et propose, notamment aux jeunes, d’être heureux, c’est surtout à travers la possibilité d’avoir et d’accumuler des biens (voiture, smartphone, ordinateur, appartement…). Mais si tous ces objets sont souvent utiles, cette quête matérielle n’est-elle pas en fait un leurre, qui fait oublier que la vraie richesse se trouve ailleurs ? », écrit-il.
Les six premières béatitudes sont les étapes d’un chemin pour devenir artisans de paix et bâtisseurs du royaume. C’est la pauvreté, le manque, qui provoque l’impulsion de départ. La capacité de communier à la souffrance de l’autre, de l’approcher avec douceur, de pratiquer la justice, et de cultiver le pardon construit la paix intérieure et la paix sociale. Les deux dernières béatitudes vérifient l’authenticité du chemin vécu, car la pratique des 7 bonheurs va à contre-courant de ce que pense le monde et provoque l’hostilité. Lorsque Jésus termine son enseignement par la parabole du jugement des brebis et des boucs, au chapitre 25, ce sont les mêmes vérités qui sont en jeu.
Dans un épilogue, Jean-Marie Petitclerc fait le portrait de Louis Colle, un adolescent mort saintement à la veille de ses 17 ans, qui a beaucoup marqué Don Bosco.
Édition Salvator, 84 pages