Cette expérience a été menée à ‘Aguas Blancas’, pas loin de Minas et fait partie du nouveau projet vocationnel salésien « Nous ferons moitié-moitié », qui se réalise en sept expériences concrètes.
Concrètement, « Sais-tu siffler » s’est développé comme un camp pour garçons de plus de 16 ans, actifs dans le Mouvement Salésien des Jeunes, avec la possibilité de considérer la vie religieuse comme une possibilité. L’endroit où ils se sont retrouvés a été la « Maison de l’Immaculée », une maison pour retraites située sur les hauts plateaux uruguayens.
Les activités se sont concentrées sur la certitude que chaque jeune a reçu un don de la part de Dieu, d’où il s’ensuit que chacun doit laisser que Dieu agisse en lui pour faire émerger le talent et le mettre au service des autres.
La première réflexion a concerné la rencontre entre Don Bosco et Barthélémy Garelli – épisode qui donne le nom à toute l’expérience du « Sais-tu siffler ? ». « C’était l’amorce pour faire en sorte que le groupe fasse connaissance » a dit le P. Alfonso Bauer, responsable de la Pastorale pour les vocations.
https://www.infoans.org/fr/sections/nouvelles/item/1520-uruguay-sans-une-culture-pour-les-vocations-il-n-y-a-pas-de-vocations-sais-tu-siffler#sigProIdd8fc921542
Le projet « Nous ferons moitié-moitié » comporte six autres étapes : « Il me semble qu’il y a de la bonne étoffe », « Rêveur », « Je te donnerais la Maitresse », « C’est Elle qui a tout fait », « Heureux dans le temps et dans l’éternité », « Avec vous je me trouve bien ».
« Ne pas proposer la vie religieuse et vocationnelle avec l’excuse que « de toute façon cela n’intéresse pas » est l’opposé du style éducatif salésien, soulignent les Salésiens de l’Uruguay. « Il est urgent de créer un milieu vocationnel dans nos œuvres salésiennes ».