Venant de la République Tchèque, son pays natal, sans capacités dynamiques ou le don de jouer de la guitare, elle s’est donnée complétement, mettant en pratique les qualités qui ont toujours été celles de Don Bosco : joie, enthousiasme, ne pas avoir peur de ses propres idées et aller toujours de pair avec Jésus.
Elle a collaboré au Département d’assistance sociale de l’unité éducative salésienne ‘Marie Auxiliatrice’ (UESMA) et dans la paroisse, apportant son soutien scolaire aux élèves, aux familles et aux groupes et à la catéchèse.
« Le volontariat marque ta vie, car tu apprends beaucoup de choses, tu découvres les qualités que tu as dans le service fait en faveur des autres. Pour cela je t’encourage à décider sur le volontariat et à ne pas avoir peur de partir pour un autre pays ».
Elle a été destinée pour la communauté d’Esmeraldas. « Je ne me rappelle pas bien ce moment, mais j’ai souris et j’ai senti que les pré-novices criaient de joie. Et j’ai donc pensé que c’était un endroit merveilleux. Et il en a été ainsi ».
Son papa, Jyry, et sa maman, Ludmila, son Salésiens Coopérateurs. Cette vocation lui a permis de grandir, dans la petite ville de Ujezd u Brna, dans une maison pleine de la figure de Don Bosco. Même si elle n’est pas née dans un pays à tradition catholique, le fait d’être « salésien » est une qualité qu’elle sent couler dans ses veines. « Joie, prière et communion sont les enseignements que j’apprécie le plus, des moments vécus en famille », car c’est là qu’elle a compris combien précieuse soit la présence de Dieu dans la vie.
« Les catholiques tendent à se cacher et nous ne parlons que dans notre petit entourage. Je pense que c’est la conséquence de la persécution subie durant le communisme » raconte-t-elle.
A son retour, elle travaillera, pour une année, avec les Salésiens, dans le cadre du volontariat et de la communication, où elle espère « être vie et espérance » comme à Esmeraldas.
