ANS : P. Francisco, nous sommes au courant de la terrible situation du Venezuela. Comment se portent les Fils de Don Bosco ?
P. Francisco : Nous vivons les mêmes problèmes que les autres personnes, mais nous sommes convaincus que nous devons travailler sans nous décourager. Le travail est exténuant à cause des circonstances, mais la différence est l’attitude. Nous savons que cette situation passera, que cette réalité ne durera pas longtemps et nous sommes ici pour offrir à tous, surtout aux jeunes, l’espérance.
ANS : Quels sont les défis qui se présentent en ce contexte ?
P. Francisco : Je crois que nous devons aller à la rencontre des gens, spécialement quand nous voyons les besoins des personnes qui souffrent. Nous sommes très engagés avec les plus besogneux et en ce domaine, les Procures Salésiennes et des personnes du Venezuela nous soutiennent. Avec eux, nous aidons les gens dans leurs besoins les plus essentiels, comme offrir un repas ou un petit gouter.
ANS : Et où offrez-vous ces services basilaires ?
P. Francisco : Nous les offrons à tous ceux qui nous les demandent : dans les paroisses, les écoles, dans le Réseau des Maisons Don Bosco. Notre réponse consiste à satisfaire les besoins immédiats des gens.
ANS : Quelle est l’attitude des Salésiens ?
P. Francisco : L’attitude de notre part est très claire : c’est l’attitude de celui qui reste. Il y a une décision, de la part de nous tous, de rester au milieu des gens. Nous n’abandonnons pas le Venezuela ! Nous ne laisserons pas nos œuvres ! Nous partageons la pauvreté, la misère, la situation où vivent nos frères vénézuéliens et nous resterons à côté d’eux.
ANS : Que voulez-vous dire aux Salésiens dans le monde ?
P. Francisco : La signification de cette expérience c’est de mettre Dieu et les jeunes au premier plan, avant toute chose. Nous, les Salésiens, sommes convaincus que, quoi qu’il arrive, nous devons porter à terme notre mission. Avec toutes les difficultés du monde, nous travaillerons pour les jeunes. C’est vrai, nous faisons ce que nous pouvons, car au milieu de cette situation ce n’est pas facile. Nous nous encourageons les uns les autres. Nous n’abandonnons pas et nous ne le ferons pas, car nous sommes très près de Dieu et nous avons rencontré le Seigneur dans les personnes les plus nécessiteuses.