Il est vrai, plus de 800 millions de personnes ne mangent pas tous les jours et vivent dans la misère, mais il y a aussi une histoire peu connue. « Dans les derniers 30 ans – a écrit Kristof – le pourcentage de personnes dans le monde qui vivent en extrême pauvreté a diminué de la moitié. Et encore, la planète, a aujourd’hui, pour la première fois dans son histoire, la possibilité d’éliminer la pauvreté extrême, signée comme un niveau de revenu inférieur à 1,9 dollars par jour ».
Il est vrai, il y a la pauvreté, ou pour être plus précis, la misère, comme celle de Kidu, Joel et Shani qui se lèvent chaque jour sans savoir s’ils mangeront quelque chose. Le défi pour 2030 est celui de déraciner la pauvreté, un des objectifs pour le Développement Soutenable des Nations Unies, signé par tous les gouvernements du monde. Un avenir d’espoir s’ouvre. « La Banque Mondiale dit que le nombre de personnes qui vivent en des conditions d’extrême pauvreté dans le monde a diminué de 1.100 millions au cours des 25 dernières années, période dans laquelle la population mondiale a augmenté de presque 2 milliards », affirment Mr De la Roche et Mr Negre, consultants de la Banque Mondiale.
Le manque d’accès à la santé et à l’éducation, la précarité, l’exclusion sociale, la malnutrition, le manque de sécurité… sont des facteurs différents qui ont à que faire avec la pauvreté.
La Congrégation Salésienne, présente en plus de 130 pays du monde, fait tout son possible pour porter son grain de sable dans la lutte contre la pauvreté, par l’éducation des jeunes et dédiant son travail au jeunes les plus pauvres et besogneux.
Quelqu’un se demandera, peut-être, le pourquoi de cet engagement. La réponse dans la voix de Don Bosco : « Dans la personne des pauvres et spécialement des plus abandonnés, nous pouvons voir le Sauveur. Pour cela, ce ne sont pas les enfants pauvres qui demandent votre charité, mais c’est Jésus lui-même, dans la personne de ses pauvres ».