Un groupe d’adolescents de l’Institut salésien de Guadalajara a décidé de donner à manger aux migrants qui étaient en attente sur la frontière entre Guadalajara et les Etats Unis. C’est une dure réalité : au cours des dernières années de milliers de personnes qui cherchaient de traverser la frontière sont mortes, alors que tant d’autres restaient en attente du moment propice pour passer. Ils restent là-bas, près de chemin de fer avec un objectif unique : entrer dans le « paradis » nord-américain.
Les adolescents ont écrit : « Peut-être nous ne changerons pas le monde, mais au moins nous changerons le monde qui fait le geste de donner, d’offrir son temps, de partager la nourriture ».
Dans la vidéo on voit le travail des Salésiens avec les adolescents, on écoute les paroles interrompue de Miguel et un adolescent qui, pendant qu’ils offrent à manger, parlent avec un des migrants les plus pauvres et affamés : « J’avais faim et vous m’avez donné à manger ».
« Quand Jésus parle de faim, il ne fait pas seulement référence à l’estomac – a écrit le théologien Anselm Grun –. Pour Jésus, la faim est l’image d’une faim plus profonde de l’être humain… Tout le monde rencontre des personnes qui ont faim d’amour, d’attention, de reconnaissance et qui désirent obtenir quelque chose qui nourrisse leur âme : paroles qui donnent la vie, un regard qui les animent ».
Le Christ, qu’est-il venu apporter en ce monde ? Il est venu apporte le feu, la chaleur, la simple chaleur humaine, sans laquelle la santé du corps aussi n’est pas suffisante : la chaleur humaine, la présence qui redonne le goût de vivre.
La vidéo qui témoigne l’initiative est disponible à l’adresse : https://youtu.be/Ximy8BxRhzQ
https://www.infoans.org/fr/sections/approfondissement/item/1864-mexique-peut-etre-nous-ne-changerons-pas-le-monde-mais-au-moins-changeons-nous-nous-memes#sigProIda4865fc66a