L’expérience des oratoires a été imitée, petit à petit, par beaucoup de prêtres au cours des siècles et en toute l’Italie, pour devenir un patrimoine pastorale pour de nombreux diocèses, paroisses et institution religieuses. Il suffit de rappeler quelques observations récentes : « deux millions d’enfants et adolescents inscrits, plus de 250 mille volontaires et animateurs engagés, huit mille structures concernées : voilà les chiffres de l’oratoire d’été en Italie 2016 » (‘Avvenire’, 15 juin 2016).
Don Bosco vécut à Turin environ trois siècles après St Philippe Neri et rendit populaire l’expérience éducative de l’oratoire. Profond connaisseur de la réalité des milliers de jeunes pauvres, immigrés, sans famille, sans formation religieuse, abandonnés à eux-mêmes à vagabonder dans les rues de Turin, il lança un nouvel ‘Oratoire’ et une nouvelle proposition : une expérience ouverte à tout le monde, sans limites religieux, avec une variété de propositions éducatives ; il offrit un espace éducatif religieux aux jours de dimanche et de fêtes et puis aussi tous les jours.
Un oratoire sans Dieu, qui ne parle pas de Jésus-Christ, où on n’annonce pas la Parole de Dieu, où personne ne parle de la Vierge, ce n’est pas un milieu éducatif… ce n’est pas un oratoire salésien.
Pour rester fidèles aux idéaux de Don Bosco il faut préserver l’identité de l’Oratoire Salésien comme espace de promotion socio-éducative et évangélisateur, par le sport, la musique, le théâtre, la danse, les bons amis, les groupes, les prières et les messages positifs.
L’oratoire de la mission salésienne de ‘Santa Isabel’ du Rio Negro, Amazonie, est un endroit ferme des après-midi pour beaucoup de jeunes, qui s’y retrouvent pour jouer, parler, écouter de la bonne musique et de bons massages. En cette période, les Salésiens et leurs collaborateurs travaillent, en particulier, pour prévenir les dépendances, la violence et la criminalité en général.