Auguste Hlond est né à Brzeckowice, Pologne, le 5 juillet 1881. A 12 ans, attiré par la renommée de Don Bosco, il accompagna son plus grand frère Ignace en Italie pour se consacré au Seigneur parmi les Salésiens, et il y attira aussi deux autres frères. Admis au noviciat, il reçut la soutane de mains du Bienheureux Michele Rua (1896). Après les études à l’Université Grégorienne de Rome, il rentra en Pologne pour le stage à Oswiecim. Il fut ordonné prêtre le 23 septembre 1905.
En 1907 nous le trouvons Directeur de la nouvelle maison de Przemysil (1907-09), et puis à Vienne (1909—19). En 1919 a eu lieu la division de la Province Austro-Hongroise et il fut nommé Provincial (1919-22). En deux ans, la jeune Province lança la fondation d’une dizaine de nouvelles présences.
Après avoir été Administrateur Apostolique, il fut sacré Evêque de Katowice le 3 janvier 1926. Le 24 mai de la même il fut nommé Primat de Pologne. L’année suivante, le 20 mai, le Saint Père le créa Cardinal. Le Saint Siège lui confia aussi la responsabilité des Polonais de la ‘diaspora’, dispersés dans les quatre coins du monde. Pour cela il fonda une Congrégation, la « Société du Christ pour les émigrés de la Pologne ».
Avec la II guerre mondiale commença son calvaire qui le conduisit jusqu’à l’exil jusqu’à la fin de la guerre. D’abord à Rome, où il commença une courageuse défense de sa Patrie, qu’il intensifia ensuite en France, alors qu’il était réfugié à Lourdes. Arrêté par la Police nazie il fut déporté à Paris dans le but de former un gouvernement polonais fidèle aux nazis. Le Cardinal refusa décidemment. Alors les nazis l’internèrent d’abord en Lorraine et puis en Westfalia. Libéré par les troupes alliées, il rentra en Pologne où il fut nommé archevêque de Varsovie. Ici, comme auparavant il avait défendu son peuple des horreurs du nazisme, de même il continua à le défendre de l’athéisme communiste.
Grâce à la Divine Providence il a pu échapper à plus d’un attentat, lui réservant la mort des grands patriarches. Il meurt le 22 octobre 1948. Les funérailles furent une apothéose. Pour la première fois dans l’histoire de la Pologne l’enterrement a eu lieu dans la Cathédrale même.