Madagascar – Une présence missionnaire où on éduque les femmes pour sauver les familles

14 décembre 2016

(ANS – Manazary) – Le Madagascar, la 4e île plus grande du monde, se trouve au large des côtes Sud-orientales de l’Afrique. Au centre de cette île il y a un petit village nommé Manazary, où vivent environ 5000 personnes. La présence de nombreux enfants est ici particulièrement évidente. Et la couleur des cheveux, qui est passée du noir au rouge, est le signe que leurs estomacs sont remplis de vers.

Les gens de Manazary, au 95%, travaillent dans l’agriculture ou dans de petites entreprises. Ils cultivent le riz, le maïs, le manioc, la pomme de terre et autres légumes. Certain s’occupent de l’élevage ou de la pêche, mais à beaucoup de familles manquent les ressources fondamentales pour vivre ou pour faire étudier.

Les Filles de Marie Auxiliatrice ont ouvert un centre missionnaire juste à Manazary. Grâce à l’aide de quelques organisations polonaises il a été possible de monter une école maternelle, un oratoire, une cours et un réfectoire, et on a pu acquérir aussi du matériel pour faire du sport. A côté de l’école on a aussi construit un dispensaire médical, qui aide les travailleurs, les élèves et leurs familles et les plus pauvres. Le véhicule des Sœurs sert aussi d’ambulance pour transporter les malades à l’hôpital d’Antananarivo.

Depuis août 2015, le centre de Manazary est dirigé par sr Teresa Leonik. La missionnaire donne une très grande importance à la formation des femmes, puisque sur elles se base la responsabilité d’éduquer les enfants, de leurs donner un avenir et de la nourriture. Les femmes travaillent dans l’agriculture, le commerce, la pêche… même dans des conditions très difficiles.

Les hommes du Madagascar se sentent responsables de leurs familles, mais dans la société est très diffusé l’abus d’alcool et ceci porte souvent à l’infidélité et à la rupture des liens familiaux.

Une des tâches des religieuses est celle d’aider les femmes à découvrir leur dignité. Dans l’œuvre fonctionne un centre de formation professionnelle pour filles, qui, après trois ans de cours obtiennent un diplôme qui les aide à trouver du travail comme couturières ; et quand elles apprennent à broder, elles exécutent des travaux qui sont aussi vendus en Italie, en Allemagne et au Canada.  

Aux femmes mariées ou à celles très jeunes, est offerte la possibilité de participer à des cours, par ex. comment mener la maison, ou éduquer les enfants. Les missionnaires s’occupent beaucoup du travail avec les femmes et les mères de famille nombreuse, surtout les plus pauvres.

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