L'ouverture officielle du « SDB Change Congress » a eu lieu dans l'après-midi. Après les salutations du Recteur de l'UPS, le père professeur Andrea Bozzolo, l'Économe Général de la Congrégation, M. Jean Paul Muller, SDB, a souhaité la bienvenue à tous les participants avec son discours d'ouverture.
« Les cinq thèmes centraux que nous avions définis à l'époque sont restés très actuels, même si aujourd'hui nous en ajouterions certainement d'autres, » a-t-il commencé, évoquant ensuite certains des défis émergents : les guerres dans différentes parties du monde, les criticités émergentes du système climatique, les migrations massives et les processus d'informatisation qui modifient le tissu social de manière similaire à l'industrialisation.
« Nous vivons dans un monde qui vacille (...) La peur, cependant, détruit la solidarité et crée une atmosphère de rivalité grandissante, » a-t-il ajouté.
Mais sans perdre espoir ni enthousiasme, il a rappelé avec force : « Nous, les Salésiens, et tous ceux qui nous sont associés, nous avons la mission de façonner l'avenir avec les jeunes, de leur donner de l'espoir, de leur faire rencontrer des personnes de bonne volonté, d'être pour eux un exemple de courage face aux défis (…) En tant que Famille Salésienne, nous devons ancrer fermement les guides du chemin de nos jeunes vers leur avenir. » Et encore : « Beaucoup, beaucoup de solutions à nos défis existent déjà et sont dans cette salle, il ne reste plus qu'à les trouver en osant nous rapprocher les uns des autres. »
Le discours au cœur de la journée a suivi : le témoignage intitulé « Accepter l'avenir, » proposé par Janis McDavid, conférencier et auteur.
En tant que conférencier, Janis McDavid s'est montré profondément authentique, abordant chaque sujet en sachant que les rêves sont réalisables. Se prenant pour exemple, il a partagé son vécu, ses expériences et sa pensée positive, laissant le public présent déterminé à saisir les opportunités même dans les moments les plus défavorables. Né sans bras ni jambes, Janis, dans son enfance et sa jeunesse, a dû faire face à de nombreux défis avec un courage énorme, sans laisser son handicap décider de ce qu'il peut et ne peut pas faire, ni influencer son mode de vie. « Je veux vivre dans un monde où les caractéristiques qui nous distinguent ne conduisent pas à la discrimination, » a-t-il soutenu.
Profitant de ses déclarations, l'assemblée, agréablement impliquée par tous les discours, a conclu la première journée du Congrès.
Pour revoir le discours d'ouverture de l’Économe Général Jean Paul Muller, cliquez ici :
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