Selon le rapport du Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) le nombre des personnes qui ont fui les guerres, les persécutions et les violences dans le monde atteint les 65.3 millions : 21,3 millions réfugiés à l’étranger, 3,2 millions de personnes en cherche d’asile, 40,8 millions déplacés à l’intérieur de leur propre pays. Et environ la moitié sont des enfants.
« Les réfugiés sont des personnes comme tout le monde, mais auxquelles la guerre a enlevé la maison, le travail, les proches et les amis. Leurs histoires et leurs visages nous invitent à renouveler l’engagement pour construire la paix dans la justice. Pour cela nous voulons être avec eux : les rencontrer, les accueillir, les écouter, pour devenir, ensemble, artisans de paix selon la volonté de Dieu », a dit le Pape François, hier, dimanche 19 juin, après l’Angelus du dimanche.
Rencontrer, accueillir et offrir opportunités aux réfugiés c’est ce que font au nom de Don Bosco, tant de personnes dans le monde. Elles le font en des situations d’émergence, comme dans le passé en République Démocratique du Congo, Côte d’Ivoire et en République Centrafricaine, quand les Salésiens ont ouvert les portes de leurs œuvres pour accueillir milliers de désespérés en fuite.
Ils le font en Syrie, sous les bombes et les coups de canons ; et au Liban voisin, où la plus part des réfugiés syriens cherchent refuge ; ils le font à Istanbul, en Turquie, où depuis 20 ans ils offrent éducation aux réfugiés de tout le Moyen Orient ; et au Kenya, dans le méga-camps des réfugiés de Kakuma ; ils le font en forme diffusée en Italie, en Espagne, en Autriche, au Portugal, en Allemagne, au Canada… et en tant d’autres pays, où les communautés accueillent soit quelques familles soit des dizaines de réfugiés, cherchant leur insertion sociale et de travail.
Ils le font dans le monde entier, se souvenant des paroles de Jésus : « J’étais étranger et vous m’avez accueilli » (Mt 25,35).