Italie – P. Caiani : « Notre cœur bat là où bat le cœur des jeunes »

(ANS - Milan) - Dans son discours à la ville de Milan, prononcé en la fête du saint patron, l’archevêque Mgr Mario Delpini a remercié publiquement « tous ceux qui se consacrent à l’éducation, à la formation, à l’enseignement dans les écoles », et a invité les Milanais à être « fiers » du système éducatif offert aux citoyens. Les écoles salésiennes présentes sur le territoire ambroisien depuis des décennies contribuent également à ce modèle d’excellence avec leurs caractéristiques spécifiques. Le P. Paolo Caiani, responsable de la Pastorale des Jeunes de la Province Lombardo-Emilienne (ILE), explique en détail la spécialité éducative salésienne.

En quoi consiste le modèle salésien ?

Notre système éducatif est appelé « Système préventif » et propose l’expérience éducative de Don Bosco, que nous essayons de vivre fidèlement. C’est une façon de comprendre le besoin des jeunes et des jeunes de répondre à leurs questions éducatives et existentielles et de les former comme des hommes pleinement réalisés. Le Système Préventif représente le condensé de la sagesse pédagogique de Don Bosco et constitue le message prophétique qu’il nous a laissé comme héritiers dans la mission que le Seigneur lui a confiée. Avec notre méthode, nous voulons former chaque jeune à être « d’honnêtes citoyens et de bons chrétiens ».

Dans vos écoles, en plus des enseignants, vous devez aussi être aux côtés des enfants des éducateurs...

Comme salésiens de Don Bosco, nous ne voulons pas déserter le camp des jeunes. Pour nous, la connaissance des jeunes est vitale. Notre cœur bat là où bat le cœur des jeunes. Nous travaillons et vivons pour eux, nous nous engageons à répondre à leurs besoins et à leurs problèmes. Les jeunes sont le sens de notre vie. Pour ce faire, nous pensons qu’il faut un village pour éduquer les jeunes. Nous avons besoin non seulement d’éducateurs, mais d’une « Communauté Educative Pastorale » : Salésiens, jeunes, familles, enseignants, volontaires, éducateurs. Les éducateurs présents dans nos écoles deviennent de précieux collaborateurs pour mener à bien notre mission. Nous essayons de transmettre cette sensibilité éducative non pas comme un rôle professionnel, mais comme un choix de vie. Le point d’arrivée devrait être : « Je suis éducateur parce que je ressens cela comme ma vocation ».

Il y a une belle alliance entre l’école et la famille...

Le fait d’avoir un groupe d’adultes qui prennent à cœur la croissance des enfants donne plus de solidité à la proposition de formation. Il est impensable aujourd’hui de le faire seul. Les parents font partie de la Communauté Educative Pastorale pour que la première forme d’éducation puisse être reçue dans la famille.

La création d’une Pastorale des Jeunes en union avec une Pastorale de la Famille est certainement une carte gagnante pour accompagner les jeunes à devenir des protagonistes de la vie.

InfoANS

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