Vietnam – "Apprendre la chaleur des relations humaines sans électricité" : l'expérience du volontaire Ngoc Son

(ANS - Ho Chi Minh Ville) - Ngoc Son est un jeune Vietnamien de 24 ans qui a décidé d'entreprendre un travail de volontariat dans le village de montagne isolé de Ban Toong, qui est extrêmement difficile à atteindre. La route de la ville à ce village ressemble à une aventure : d'un côté la falaise et de l'autre l'abîme. Il faut compter environ 2 heures à moto et, en cas de mauvais temps, cette route n'est pas praticable et le seul autre moyen d'accéder à ce village est à pied. Il y a 30 familles qui y vivent en permanence, toutes de l'ethnie H'mong. Il n'y a ni électricité, ni gaz, ni eau propre, mais les relations humaines qui s'établissent sont authentiques et sincères.

Qu'est-ce qui vous rend heureux en tant que volontaire ?

Regarder les enfants sourire autour de moi est la plus grande joie. Les sourires des enfants peuvent être plus éclatants lorsqu'ils voient un étranger vivre avec eux et passer du temps avec eux sans hésitation.

Quel était le principal défi en tant que missionnaire volontaire ?

Le plus grand défi que j'ai dû relever était de vivre sans électricité. La seule source d'électricité était basée sur un petit générateur d'eau dans un ruisseau, qui tombait en panne lors de fortes pluies. J'ai dû apprendre à cuire les aliments moi-même et à régler le feu pour ne pas les abîmer.

Comment cette expérience vous a-t-elle affecté personnellement ?

Je ne pense pas qu'un mois passé avec ces jeunes aurait pu totalement changer leur vie, mais cela a certainement eu un impact sur les petites choses. Peut-être que maintenant, les parents de ces enfants les encourageront à aller à l'école et à sortir ainsi du cercle de la pauvreté. C'est comme ça que je sens que je deviens la meilleure version de moi-même. Je pense que je peux utiliser mes connaissances pour avoir un impact non seulement sur le village où j'ai fait du volontariat, mais aussi sur ma communauté.

Quel est votre message aux autres jeunes ?

Nous devons apprendre de la grande passion de Don Bosco. Avec Don Bosco vous ne vous sentez pas seul, parce qu'il y a des milliers de personnes qui ont la même pensée, la même manière de faire les choses, d'être ensemble.

Source : AustraLasia

InfoANS

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