Comment est née la vocation des SSCC sur le territoire de la Vice-province ?
En Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), nous voulions commencer l’expérience des Salésiens Coopérateurs dès 2000, mais il était difficile de trouver des candidats adéquats. J’étais alors directeur du centre « Don Bosco Gabutu » et j’ai décidé d’inviter quelques parents qui pourraient être intéressés à vivre l’esprit de Don Bosco comme Salésiens Coopérateurs. Ils sont venus une quinzaine de parents et l’un d’eux, Thomas Raivet, a exprimé son intérêt. Il m’a donc invité à en parler après la messe dominicale dans sa paroisse. Dix laïcs ont répondu positivement et sont devenus le premier groupe de Salésiens Coopérateurs en PNG, en faisant leur promesse en 2002. D’autres groupes de Salésiens coopérateurs ont suivi à Kumgi, Kokopo et Gabutu.
L’année dernière, en 2018, les deux premiers Salésiens Coopérateurs des îles Salomon, près de Henderson-Honiara, ont fait leurs promesses. Il y a actuellement 20 Salésiens Coopérateurs et 10 sont en cours de formation, tandis que 6 autres ont exprimé leur intérêt pour en savoir plus sur l’Association.
Qu’est-ce qui fait grandir la vocation et la mission des Salésiens Coopérateurs ?
La vocation des SSCC dans notre Vice-province est très liée à notre présence salésienne. Tous nos SSCC étaient soit des parents d’élèves, soit des collaborateurs laïcs à la mission, soit des paroissiens passionnés par le Système Préventif et l’Esprit Salésien.
Quels sont les principaux défis de la croissance vocationnelle ?
Les principaux défis sont liés à la mobilité et à la distance des personnes. Les gens déménagent beaucoup, que ce soit pour le travail ou par nécessité, et les frais de déplacement sont élevés. La communication n’est pas toujours efficace.
Comment vous préparez-vous à l’accompagnement des futurs Salésiens Coopérateurs ?
Dans la Vice-province PGS, nous sommes très peu de Salésiens, donc nous avons tous des affectations multiples. D’autre part, nous sommes bénis par une large présence de collaborateurs laïcs très engagés, dont beaucoup sont nos anciens élèves. Par conséquent, notre tâche première est de former et d’accompagner les Salésiens Coopérateurs qui, à leur tour, pourraient accompagner d’autres Salésiens Coopérateurs.
Qu’attendez-vous de l’atelier de formation prévu au Cambodge ?
Je m’attends vraiment à ce que notre Déléguée puisse s’informer sur les bonnes pratiques en vigueur dans les autres Provinces.