RMG – Joseph Nguyen Quang Thanh, missionnaire de la 151e Expédition Missionnaire Salésienne : de la Province du Vietnam (VIE) à la Province du Japon (GIA)

(ANS - Rome) - Le dernier des trois missionnaires qui n'ont pu participer au cours et à la remise du crucifix missionnaire dans un passé récent et qui ont participé au « Cours Bourgeon » et à la dernière Expédition Missionnaire est le Vietnamien Joseph Nguyen. Quang Thanh, déjà missionnaire au Japon depuis 2023. À propos de sa brève expérience, il peut déjà dire : « Être missionnaire n'est certainement pas une vie facile. On a besoin de l'humilité d’écouter, observer, demander et grandir ».

Bonjour Joseph ! Présentez-vous…

Je m'appelle Joseph Nguyen Quang Thanh. J'appartiens à la 151e expédition missionnaire. En raison de la pandémie de Covid 19, je n’ai pas pu participer par le passé à la formation pour les nouveaux missionnaires et j’ai donc rejoint cette année la 155e expédition. Ma famille vit dans le Sud du Vietnam et est composée de cinq personnes ; Dieu merci, ils vont tous bien.

Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir de devenir missionnaire ?

Il y a deux missionnaires qui m'ont influencé : l'un s'appelait P. Germain Lagger et l'autre Attilio Stra, tous deux missionnaires au Vietnam avant 1975. À cause de la guerre, ils ont été contraints de quitter le Vietnam et ne sont jamais revenus. Après avoir quitté le Vietnam, le P. Stra est allé en Haïti et a travaillé pour les enfants des rues. Je l’ai souvent vu pleurer en parlant du Vietnam en disant : « Le Vietnam est ma deuxième patrie ». Des larmes d'amour. Le P. Lagger est venu au Vietnam alors que je fréquentais l'Institut salésien de Philosophie et a prononcé un discours plein d'amour. Il a également chanté une chanson en vietnamien pour Marie. Depuis, je crois avoir reçu la grâce de l'amour pour Marie.

Êtes-vous heureux de l'endroit où vous allez ? Avez-vous des craintes ou des inquiétudes à propos du nouveau lieu, de sa culture et ses habitants ?

Le Japon est connu comme un Pays très beau et développé. Cependant, je pense qu'il faudra beaucoup de temps pour m'adapter à la vie dans ce Pays. Mais je ferai de mon mieux, avec la grâce de Dieu.

Quels sont vos projets et vos rêves pour votre vie missionnaire ?

La vie d’un missionnaire n’est certainement pas une vie facile. Quand on se lance dans une nouvelle culture, que pense-t-on ? On présume naître de nouveau. Et on a besoin de l’humilité d’écouter, observer, demander et grandir. Je partage le rêve de Don Bosco : « Donnez-moi les âmes, prenez tout le reste ».

Avez-vous à l'esprit quelques modèles de grands missionnaires dont vous souhaitez suivre le style de vie ?

Lorsque j'ai demandé conseil à mes Supérieurs pour la vie missionnaire, ils m'ont répondu : « Concentre-toi sur Jésus-Christ et n'oublie jamais que ta mission vient de Lui ». Alors j’ai dit à Dieu : « Sois avec moi et guide-moi sur le chemin ».

Quel est votre message pour les jeunes à propos du choix et de la vocation missionnaire ?

Si je dois choisir un message pour les jeunes, j'utilise ces paroles de Jésus : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,19-20).

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