Qui vous a appris à connaître et à aimer Jésus ?
C’est l’un des plus grands dons que j’ai reçus de mes parents. Non seulement ils m’ont appris les bases du catéchisme, mais ils m’ont témoigné de leur vie de prière et de confiance en Dieu. J’ai toujours considéré toute ma vie chrétienne comme une semence plantée par mes parents et irriguée et soutenue par l’Église.
Comment avez-vous été attiré à la suite de Jésus et de Don Bosco ?
Ma première attirance vocationnelle était pour la figure du prêtre, dès mon plus jeune âge. Mais pour moi, le prêtre était une personne de haut rang, qui n’avait rien à voir avec les enfants ou les jeunes.
L’intérêt pour la vocation salésienne a commencé à l’âge d’environ 12 ans, à l’Institut « Saint Boniface, » une école dirigée par des prêtres diocésains, mais totalement ouverte à la Pastorale Salésienne des Jeunes. C’est dans cette école que j’ai rencontré le Cercle Missionnaire, les Jeux Salésiens, l’Été Jeunes... Au fil du temps, je suis devenu un participant zélé, puis un jeune animateur. Et j’étais profondément fasciné par un type de prêtre comme je n’en avais jamais vu auparavant.
Comment s’est développée votre vocation missionnaire ?
Ma vocation missionnaire est née grâce à la rencontre avec les témoignages vivants de certains missionnaires salésiens dans mon Pays. J’ai vu et expérimenté dans leur manière de vivre une manière efficace de témoigner de l’amour du Christ pour le monde. Je ne parle pas seulement de leur apostolat auprès des jeunes, mais de leurs sacrifices d’adaptation à la culture, à la langue, à l’alimentation, au climat, à vivre loin de leur famille, de leurs amis... Dans mes réflexions j’ai découvert que seul l’amour peut expliquer cette joyeuse renonciation. C’est ici que tout a commencé ! Bien sûr, ce processus a ensuite été accompagné par de nombreux Salésiens pendant ma formation initiale et mon discernement.
Quels dons apportez-vous à votre nouvelle terre ?
Je porte avec moi un caractère vivant et gai dans tout ce que je fais. J’ai toujours à l’esprit la conscience de pouvoir être la seule opportunité de conversion pour quelqu’un, ou le point de départ d’une nouvelle façon de concevoir la vie de quelqu’un d’autre. C’est pourquoi ma vie doit être exemplaire.
Avez-vous un conseil à donner aux jeunes Salésiens de votre Pays ?
N’étouffez pas l’impulsion missionnaire et n’ayez pas peur de répondre à cette vocation missionnaire. Dieu qui vous appelle à cette vocation vous donnera ce dont vous avez besoin pour répondre selon ce qu’Il attend de vous.