« Le vieux modèle italien de pauvreté, qui voyait les plus âgés parmi les indigents, n’est plus valide : aujourd’hui la pauvreté absolue résulte inversement proportionnelle à l’âge : elle diminue avec l’augmentation de cette dernière », récite le Rapport 2016 de la Caritas Italienne sur la pauvreté.
En Italie, les taux de pauvreté absolue ont atteint les niveaux les plus hauts des derniers dix ans, et ce sont surtout les jeunes en cherche de travail et les chômeurs qui en sont frappés. Des 4,6 millions de pauvres absolus, les ‘under 34’ représentent le 46,6% du total.
Dans le même temps, de l’autre côté du monde, selon le rapport annuel de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCSE) plus de 100 millions de jeunes latino-américains - le 64% du total – vivent en des familles pauvres ou vulnérables, et pour 30 millions d’eux – c’est-à-dire 1 sur 5 - il n’y a pas de possibilité d’étude ou de travail.
Une ultérieure conséquence de tout cela c’est que environ 50% des entreprises ne trouvent pas de main d’œuvre qualifiée pour ses propres activités, un problème particulièrement grave surtout en Argentine, Pérou, Brésil et Mexique. Les causes de ces réalités sont nombreuses, mais les indications pour les combattre visent toutes spécifiquement sur l’éducation.
Une solution possible est celle présentée en Europe quand on se propose de destiner plus de ressources pour les jeunes et de prendre en considération la grande mobilité du travail. Les entrepreneurs en Amérique Latine recommandent aux Présidents et aux Chefs d’Etat de favoriser l’usage de la technologie dans l’éducation pour préparer les jeunes de l’avenir.
Et ils soutiennent aussi que « les modèles d’apprentissage qui utilisent les technologies de l’information et de la communication permettent une plus grande flexibilité et une accélération du rythme d’apprentissage », tout en reconnaissant qu’il reste encore beaucoup à faire pour aller de l’avant ».
Comme Salésiens, nous avons hérité de Don Bosco un sens pratique, où l’éducation et l’évangélisation se réalisent par des réponses concrètes aux exigences des jeunes ; ce chiffres sont un appel urgent à réévaluer, à améliorer, à donner de nouvelles valeurs, et à renforcer notre présence éducative parmi les plus pauvres, les aidant à trouver une place dans nos œuvres qui garantisse leurs droits et les mettent en conditions de gagner honnêtement la vie et atteindre leur réalisation personnelle.
Voilà le terrain où nous réalisons notre vocation, où, à différence des ONG, mous proposons aux jeunes quelque chose en plus d’une qualification professionnelle ; notre proposition éducative est une présence-guide afin que les jeunes puissent découvrir leur vocation de fils de Dieu et de bâtisseurs de la société.
