Dans le processus d’admission des jeunes, le CFP fait une étude socio-économique pour accueillir des informations sur la situation de la famille, et socio-économique des destinataires du centre : l’idée est celle de connaitre la réalité des chacun des jeunes qui y entrent.
C’est un processus qui a une valeur particulière, car il permet de fournir aux jeunes à bas revenu l’opportunité d’étudier et pour cela, l’équipe désignée par le CFP va à la recherche des jeunes, dans leurs communautés et maisons.
La plus grande partie de jeunes qui entrent au CFP viennent de régions hautement vulnérables et considérées à risque d’exclusion sociale, zones où les bandes et le trafic de drogue sont prédominants et la précarité est une condition de vie.
Quand les éducateurs visitent les quartiers, ils rencontrent les gens de toute espèce : ils ont même été agressés, menacés. E pourtant « cela vaut la peine d’affronter tous les risques »- disent-ils.
« Aller dans une maison, dans une famille, signifie rejoindre le cœur des jeunes, connaitre leur réalité, leurs faiblesses, leurs douleurs et leurs préoccupations, et savoir qui ils sont. Nous pouvons les aider si nous connaissons les problèmes », affirme le salésien Coadjuteur Oscar Pereira, responsable du centre, qui participe, lui aussi, directement aux visites dans les quartiers et dans les périphéries de la difficile ville de Tegucigalpa, pour chercher ces jeunes auxquels il a dédié sa vocation de service.
Chaque année, 250 les jeunes qui fréquentent les cours de formation technico-professionnelle d’un an ou deux à plein temps dans des secteurs très demandés par les entreprises ; et en général, il y a chaque année un millier de ceux qui suivent d’autres cours qui ont lieu, d’habitude, durant les week-ends.
Se désintéresser des jeunes d’aujourd’hui est « inacceptable, non seulement du point de vue éthique, mais aussi économique, car les nouvelles générations sont le moteur de notre avenir ».