Et alors ? Que pouvons-nous faire ? Condamnons-nous nous-mêmes à l’inertie de l’urgence éducative et sociale qui a causé tant de dégâts et tant de larmes ? Ou utilisons-nous l’espoir créatif, en tant que fils d’un rêveur, et l’inventivité, pour le bien de nos chers jeunes ? Profitons de l’espoir, qui est une victoire certaine !
Les temps ont changé et continueront de changer. Ce sont des temps de pandémie comme nous n’en avons jamais vus. Comment le monde entier s’est-il effondré si rapidement ? Dans le bouleversement des innovations que cette réalité nous a apportées, il nous reste le courage, l’innovation, le défi et la présence de ceux qui sont apparus en première ligne : les éducateurs brillants, généreux et toujours présents.
Le scénario a changé, mais ils sont toujours là. Des quatre coins du monde, arrivent des nouvelles de la manière créative, innovante, engagée et courageuse avec laquelle tant d’éducateurs ont démontré l’importance de leur mission. Ils ne sont pas physiquement « ici » parce qu’ils sont confinés chez eux. Avec effort, mais avec créativité. Avec dévouement et grande générosité.
Ceux que nous appelons les éducateurs auraient pu se cacher, disparaître de la scène, se justifier par bien des choses, mais non. Ils ont décidé de rester « avec Don Bosco » et « avec les jeunes. »
Oui, cher éducateur, cher professeur, cher laïc coresponsable de notre mission, cher « qui que tu sois » et où que tu sois : ce message est pour toi et je veux simplement te dire MERCI !
Merci sincère qui devient un chœur de voix. Donc polyphonique, multicolore, peut-être un peu désaccordé, mais avec le bon rythme de ce qu’il faut dire. Aujourd’hui, Don Bosco, Père et Maître de la jeunesse, n’aurait pas d’autre mot que celui-ci : « Merci ! » Et il serait sûrement fier de vous, les éducateurs.
L’histoire se souviendra de vous pour bien des choses... Mais elle se souviendra notamment des noms de ceux qui n’ont pas renoncé à être là, quand il était le plus nécessaire être là, vivre et se sentir, comme des héros d’une époque ; vous qui, sans être à l’hôpital, avez voulu montrer un autre regard, un regard d’espoir créatif, pour que l’éducation soit aujourd’hui, comme toujours, la plus noble et la plus fidèle des actions humaines.
Merci, cher éducateur, chère éducatrice, quel que soit ton nom, de n’avoir jamais renoncé à qui tu es, malgré tout. Etre là. Merci tout simplement !
P. Tarcízio Morais, SDB
Responsable des Écoles et CFP du Dicastère de la Pastorale des Jeunes