« Sant’Ambrogio » a immédiatement montré qu’il était particulièrement réactif dans l’organisation de l’enseignement à distance. Après une journée de formation pour les professeurs, Google Classroom a été immédiatement activé, ce qui permet la création de classes virtuelles, l’envoi et la réception de matériels (photos, vidéos, liens, fichiers) et devoirs, mais aussi l’échange de messages privés. A partir de mi-mars la « cloche » apparaît sous forme de lien : puis les cours hébergés par Google Meet ou Zoom commencent, sans oublier les cours filmés de différentes manières.
La vie scolaire faite de proximité, de rencontre et de dialogue n’a donc été que transformée : l’un des potentiels du numérique est la possibilité de rejoindre les élèves chez eux. C’est ainsi que les élèves les plus timides se sont manifestés en interagissant plus activement avec les professeurs et les camarades de classe. Dans le même temps, le numérique a rendu les cours plus captivants en offrant un milieu plus proche des jeunes : présentations, vidéos, cours interactifs ne sont que quelques-unes des possibilités qui sont offertes aux professeurs.
L’Institut « Villa Sora, » pour sa part, n’a ni suspendu l’enseignement ni les évaluations des élèves (également réalisées par visioconférence), et il n’a pas oublié les parents des jeunes, entamant des entretiens en streaming avec eux.
« Nous avons repensé l’enseignement - explique la Doyenne, Laura Ferrante - conscients que nous ne pouvions pas simplement transférer en ligne ce que nous faisions en présence, mais que nous devions préserver la qualité de leur formation. Le deuxième principe qui nous a guidés était la continuité : préserver la relation. Plus d’un mois après le début de la formation à distance, on peut dire que le modèle fonctionne, pour la réponse des élèves, pour le grand enthousiasme des professeurs. »
La communauté salésienne s’est également engagée dans d’autres initiatives : 4 vidéos du « Mot du jour salésien » sont proposées chaque jour pour quatre tranches d’âge différentes : jeunes de l’école moyenne, des deux premières années du secondaire, des trois années suivantes et étudiants universitaires et enfin adultes. Pendant la Semaine Sainte, plusieurs retraites spirituelles virtuelles ont été proposées. Et pour les adultes, une rubrique philosophique a également été créée sur YouTube qui propose un chemin de réflexion et de confrontation sur des sujets comme la souffrance et le sens de l’existence.
« Dans toutes ces occasions de rencontre, de confrontation et de prière, nous ne sommes qu’un morceau d’une mosaïque d’initiatives qui, à travers le diocèse et dans toute l’Église, ont été lancées pour accompagner les gens en cette période de pandémie. Nous sommes heureux de faire partie de ce mouvement ecclésial qui cherche à être proche des gens, amenant le Seigneur à eux, » a conclu le P. Marco Aspicati, Directeur de l’Institut de Frascati.