Corée du Sud – La nécessité d’un « glossaire salésien »

(ANS - Gwangju) – Le P. Michael Chang, salésien coréen, est actuellement directeur de la communauté « II Gok Dong » à Gwangju, qui abrite un collège salésien. Du 27 au 29 août au Myanmar, il participera à la deuxième rencontre des traducteurs de la région Asie Est-Océanie, rendez-vous qui tombe moins de 5 ans après la précédente édition, tenue à K’Long, Vietnam, en octobre 2014, et qui verra parmi les participants une vingtaine de salésiens de Hong Kong et Macao, Japon, Indonésie, Corée du Sud, Myanmar, Thaïlande, Timor Est, Vietnam et Mongolie.

Quelle formation avez-vous reçue pour le service de traduction ?

Bien que je sois membre du Comité des traductions de la Province de la Corée du Sud (KOR), je n’ai pas encore commencé ce service. J’ai traduit plusieurs fois la pensée du « Mot du soir » pour ma communauté religieuse. Pour les aspects linguistiques, je suis assistée par un collaborateur laïc de la mission, un professeur d’anglais, tandis que pour l’adéquation du contenu salésien, je demande conseil aux missionnaires présents dans ma Province.

Je pense que la prochaine rencontre sera une bonne occasion de servir mes frères salésiens qui ne connaissent pas bien une langue étrangère.

Quelle méthode utilisez-vous pour traduire ?

J’utilise des services traditionnellement disponibles sur Internet, tels que Google Translate. Certains considèrent Papago, fourni par un portail coréen, parce qu’il est optimisé pour la langue coréenne. Mais il n’y a toujours pas d’expérience. Je pense que le Comité provincial pour les traductions de la KOR devrait réfléchir à tout cela et élaborer un glossaire, une terminologie salésienne coréenne.

Que pensez-vous comme plus nécessaire pour un service plus efficace et qualifié ?

Tout d’abord, je pense qu’il est essentiel de savoir bien faire dans sa langue maternelle. Deuxièmement, il me vient à l’esprit, une éducation anticipée aux langues étrangères qu’il faut traduire. Et cela me rappelle une éducation précoce en langues étrangères à partir de laquelle je peux traduire. Et bien sûr, une solide connaissance de la spiritualité salésienne sous-jacente est nécessaire. Si une Province a plus d’un certain nombre de confrères, il est nécessaire d’en former un pour qu’il puisse se consacrer au service de traducteur. En ce sens, l’intérêt authentique du Provincial est également requis et j’espère que ce service de traduction sera coordonné par les activités du Comité des traductions.

Vous avez d’autres attentes ou besoins en tant que traducteur salésien ?

Lors de la réunion régionale des traducteurs, j’aimerais connaître les méthodes et les motivations des autres traducteurs. Et je propose aussi de constituer un « catalogue » de terminologie salésienne, capable d’identifier les différences d’usage selon les différentes langues et cultures.

Source : AustraLasia

InfoANS

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