Liberia – « Nous devons être présents pour les jeunes, jour et nuit »

(ANS – Monrovia) – Mr Lothar Wagner, Salésien Coadjuteur, se trouve au Liberia depuis un an et il s’occupe des mineurs marginalisés, les « enfants du cimetière » de Monrovia : enfante et jeunes qui dorment dans les tombeaux, puisqu’ils n’ont pas de meilleurs lits.

Les jeunes à Monrovia comment vont-ils ?

Les jeunes souffrent, plus que tout le monde, de conséquences de la longue guerre avec le rebelles et de la crise de l’Ebola. Le système éducatif est considéré comme un des pires au monde, il y a corruption entre forces de l’ordre et le système judiciaire, le système sanitaire est ‘malade’, moitié de la population est frappée par la famine…. Je pourrais continuer. J’ai rencontré beaucoup d’enfants qui consommaient la drogue pour fuir leur quotidienneté. C’est terrible !

De quoi ont-ils le plus besoin les jeunes ?   

De personnes qui s’occupent sérieusement de leurs problèmes, qui les aident faire face aux conflits de manière constructive, des modèles de comportements, d’une perspective d’espérance et beaucoup d’attention. Cette attention que souvent ils ne reçoivent pas, et ainsi ils tombent dans un cercle vicieux de toxicodépendance, prostitution, criminalité, maladie et enfin le désespoir.

Ils ont besoin des personnes qui les soutiennent, de médecins, enseignants, éducateurs – bien formés – et encore plus d’un ami. On a aussi besoin d’écoles, d’espaces de formation, de cours.

Les Salésiens, comment peuvent-ils les aider ?

Avec les paroles du Pape François : Nous devons être présents dans les périphéries. Nous devons être avec eux toujours, dans les belles et dans les mauvaises situations, de jour et de nuit. Nous les prenons de la rue et les portons en famille, de la prison à l’école, de la drogue à la vie pleine.

Qui te donne la force ?

Une fois j’ai vu, au cimetière central de Monrovia, des enfants qui vivaient parmi les tombeaux, puisqu’ils n’avaient pas un toit sur la tête. D’un coup, j’ai croisé le regard d’un d’eux qui me regardait depuis un tombeau : après un peu, il m’a souri, sans un mot, comme une invitation dans son monde.  Quel message j’ai reçu à travers cet enfant, quand j’ai vu en lui le Christ ! Je l’ai rencontré à travers un enfant, dans un tombeau. Un don de grâce au milieu d’une souffrance invraisemblable.

A l’occasion de la Noël, « Missioni Don Bosco » de Turin lance une campagne d’adoptions à distance pour le soutien, pendant trois ans, de 20 enfants en difficulté.

Source : www.donboscomission.de 

InfoANS

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