Le P. Rossano Sala, qui dirige aussi la revue spécialisée « Note di Pastorale Giovanile», a souligné que le thème de ce Congrès est au centre des préoccupations de l’Eglise, chronologiquement situé entre le Synode pour la Famille, la publication des Exhortation « Amoris Laetitia » et le prochain Synode des Jeunes. Intérêt de l’Eglise qui s’est fait explicite par la présence, durant tout le Congrès, d’Alexandre Awi Melo, Secrétaire du Dicastère Vatican pour les laïcs, la Famille et la Vie, et la participation, dans la matinée du 30, de Raúl Tinajero Ramirez, directeur du Département de Pastorale de la Jeunesse de la Conférence Episcopale.
Le prof. Sala, pour qui l’esprit de famille « est une dimension transversale de toute la pastorale salésienne », a offert, dans son intervention, la vision salésienne du thème central du Congrès : « Nous sommes convaincus qu’une bonne pastorale des jeunes contribuera à la formation de jeunes forts, solidaires et capables d’aimer. C’est la condition fondamentale pour avoir des familles solides, fidèles et heureuses ».
Le P. Sala a rappelé, comme tâche pastorale que la Congrégation Salésienne est en train d’assumer, la parole de Benoit XVI en 2008, aux participant au Chapitre Général 26 : « Dans l’éducation des jeunes résulte extrêmement important que la famille soit un sujet actif. La prédilection et l’engagement avec les jeunes, qui caractérise le charisme de Don Bosco, doit se traduire dans un engagement analogue avec la participation et la formation des familles. Pour cela votre pastorale des jeunes doit s’ouvrir avec décision à la pastorale familiale ».
Pastorale juvénile et familiale ne peuvent pas cheminer sur des voies parallèles.
La famille, coresponsable de la mission
Dans la pastorale des jeunes, et spécialement dans la préparation au mariage, entendu comme vocation, la famille a un rôle important et protagoniste. Pour le salésien, les familles peuvent contribuer à la formation des jeunes avec leur propre expérience : dans l’éducation affective et dans les groupes des jeunes dans la présence des familles animatrices d’autres familles, et il a conclu « si le spécifique vocationnel de la famille est l’amour, la génération et l’éducation, il est logique que ceux-ci soient des apports spécifiques de la famille pour enrichir la Communauté Educative Pastorale ». Et il a souligné l’importance de considérer les familles comme coresponsable de la mission salésienne.
L’avant-dernière journée du Congrès a pris fin avec l’Eucharistie présidée par Alexandre Awi. Dans son homélie, le Secrétaire du Dicastère Vatican pour les Laïcs, la Famille et la Vie, en commentant l’Evangile de la multiplication des pains et des poissons, a souligné que « cela a été un épisode salésien », puisque l’Apôtre André s’est aperçu de « ce que du bon le jeune avait à offrir ; ce qu’aurait fait Don Bosco ». De là, en l’accompagnant à Jésus, ce fut le miracle.
Le P. Awi Mello a souligné que, en ce parcours synodal, « les jeunes sont au centre de l’attention de l’Eglise, du Pape, des Salésiens ». Et il a averti que « le Synode sur les jeunes passe, les Salésiens restent ». En commentant d’autres passages évangéliques, il a signalé que « mettre les jeunes au centre, signifie mettre la famille au centre » puisqu’il est impossible « séparer ces deux centralités », étant donné que « la famille est la source, le chemin et le but de la jeunesse ».
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