Le P. Attard a offert une vision des propositions que la Congrégation a développé sur la Pastorale des Jeunes et Famille, à partir du Chapitre Général Spécial (CGS) de 1971 jusqu’à nos jours.
« La famille est le lieu de la première éducation » et, en ce sens, a souligné le P. Attard, que « la tâche de nos communautés est celle de chercher de maintenir avec les parents une collaboration et une profonde compréhension de la responsabilité et de l’action communes : l’éducation des jeunes ». Puis il a affirmé : « La Pastorale des Jeunes sans famille n’est pas une authentique expérience pastorale ».
En divers moments le Conseiller a mis en évidence comment la formation doit être « plus grande et meilleure », soulignant que, dans un contexte religieusement, socialement et sexuellement pluraliste, il soit nécessaire un accompagnement plus qualifié. Il a souligné que, en ce moment de crise « horizontale et verticale, qui influence le sens de la présence des autres et de Dieu, il est important proposer l’esprit de famille comme catégorie existentielle ».
Et, a-t-il conclu, la Pastorale des Jeunes « n’est pas une activité, mais plutôt un processus » qui doit être intégré dans le projet provincial.
Un moment important du Congrès a été la présentation de quelques bonnes pratiques. Expériences comme le travail des Salésiens à Chennai (Inde) pour l’intégration des jeunes avec l’HIV ; ou les centres d’assistance à Bratislava, ou l’alliance éducative pour accompagner familles et jeunes, à Turin, diverses expériences de formation des parents à New Rochelle (USA), Dingli (Malte) ou Macao (Chine), ou le travail avec un groupe de parents à Madrid et le projet espagnol « Pastoral in Zapatillas », composé par un parcours et diverses fiches pour vivre la vie chrétienne en famille, proposé par l’éditrice ‘Edebé’.
La deuxième journée du Congrès International Salésien Pastorale des jeunes a pris fin avec la célébration eucharistique présidée par Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti-Vasto et Secrétaire Spécial de deux Synodes des Evêques dédiés au thème de la famille, qui, dans l’homélie s’est référé à Don Bosco comme à « un rêveur qui a su rêver le rêve de Dieu pour les jeunes ».
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