Les dons de riz enrichi ont été distribués par l'intermédiaire des centres salésiens de Sihanoukville, Phnom Penh et Kep, qui proposent des cours de formation technico-professionnelle aux jeunes issus de familles pauvres, ainsi que des possibilités d'hébergement à ceux qui autrement ne pourraient pas suivre les cours.
Parmi les bénéficiaires de ces dons de riz, il y a aussi Sokkhin Chea, une étudiante de vingt ans de l'École Technique « Don Bosco » de Phnom Penh, en deuxième année d'informatique. Elle a huit frères et son père est mort. Après avoir terminé ses études secondaires, Chea s'est adressée au « Don Bosco Tech » pour demander d’être accueillie en internat, car elle ne pouvait pas se permettre de vivre seule et de payer ses propres repas. Grâce au programme d’alimentation et au don de riz, Chea et les autres élèves dans ses conditions n’ont pas à se soucier de ce qu’ils vont manger, mais ils peuvent se concentrer sur leurs études.
Les écoles salésiennes au Cambodge proposent aux jeunes pauvres une formation technique dans des domaines allant de l'Électronique à la Mécanique, du Soudage aux Technologies de l'Information et de la Communication, de la Presse à l'Hôtellerie... Et après avoir obtenu leur diplôme, les étudiants sont qualifiés pour des emplois qui offrent un salaire décent, leur permettent de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles et de briser le cycle de la pauvreté.
« Les dons de 'Rise Against Hunger' sont très importants pour notre mission, car ils nous permettent de réduire les dépenses et, avec l'argent économisé, nous pouvons financer d'autres projets nécessaires ou améliorer les outils à notre disposition, » explique le P. Roel Soto, Supérieur de Délégation salésienne du Cambodge.
Puis il ajoute : « Nous sommes également très fiers de Sokkhin Chea, car elle est devenue un point de référence en tant qu'étudiante pour ses amis et ses professeurs. »
Selon la Banque Mondiale, au Cambodge la pauvreté diminue : en 2017, le taux de pauvreté était proche de 14%, alors que seulement dix ans plus tôt il était le 47,8%. Cependant, la grande majorité des familles qui ont franchi le seuil de pauvreté ne l’ont fait que légèrement : environ 4,5 millions de personnes restent « presque pauvres, » à risque de sombrer dans la pauvreté à la moindre difficulté.
Source : Mission Newswire