L’accord – a expliqué une note du MIUR – prévoit la reconnaissance de tous les titres universitaires émis par le Saint Siège, comme cela se pratique pour tout Etat souverain, par une procédure qui se pratiquera matériellement à travers les Athénées, qui évalueront les titres et procéderont à leur reconnaissance.
Jusqu’aujourd’hui étaient reconnus seulement les titres de « Théologie et Ecriture sacrée », alors que pour les autres titres remis par les Institutions universitaires du Saint Siège sur le territoire national italien il n’y avait pas une reconnaissance uniforme, et ils étaient évalués à la suite de tous les autres titres étrangers.
L’entente est le fruit de la « Convention de Lisbonne » et de « Espace Européen d’Education Supérieure » (EHEA), qui a vu l’adhésion du Saint Siège depuis 2003. « Cela a été un passage fondamental qui a ouvert la route à l’étude d’un nouvel accord arrivé à destination en ces jours. Reste en vigueur l’équivalence des titres pour la Théologie et les Saintes Ecritures, alors que s’ouvre la possibilité de reconnaitre les autres études », a dit Mgr Angelo Vincenzo Zani, secrétaire de la CEC.
« Je suis particulièrement heureux de la signature de cet accord… Comme c’est évident, il s’agit d’un accord qui favorise d’abord les étudiants » a ajouté le Cardinal Giuseppe Versaldi, Préfet de la CEC.
« Nous sommes très fiers du résultat atteint – a dit, pour sa part, le titulaire du MIUR, le ministre Bussetti –. Il s’agit d’un accord très attendu, historique ».