Le metteur en scène Raúl de la Fuente et la productrice Amaia Remirez ont gagné, samedi, leur deuxième Prix Goya, avec « Un dia más con vida », un long-métrage inspiré au roman du journaliste polonais Ryszard Kapuscinski. Raúl de la Fuente est metteur en scène de nombreuses productions réalisées dans le monde par « Misiones Salesianas », la Procure Missionnaire Salésienne de Madrid. Au cours des dernières années il a voyagé dans le monde avec les opérateurs de « Misiones Salesianas » et, grâce à lui, il a été possible faire connaitre à tant de personnes le travail salésien parmi les jeunes les plus désavantagés.
Outre à « Un dia más con vida », il y a quelques mois il a dirigé et présenté le documentaire « Love », qui dénonce la prostitution des mineures en Sierra Leone. ‘Love’ a ensuite été présenté en de nombreux sièges institutionnels, œuvres salésiennes et centres du monde pour faire connaitre partout et sensibiliser les gens sur les projets salésiens en faveur des mineurs en danger et des filles abandonnées.
Auparavant, dans les dernières années, le metteur en scène a travaillé avec les Missions Salésiennes à des productions comme : Hijos de Haiti (Enfants d’Haïti), No estoy en venta (Je ne suis pas en vente), Yo no soy bruja (Je ne suis pas une sorcière), 30.000 et Diamantes en Lixeira (Diamants à Lixeira), et Alto el Fuego (Cessez le feu).
Tous ces documentaires sont disponibles, sous-titrés en italien, anglais, espagnol, français, portugais, polonais et allemand.
« Actuellement – dit Raúl de la Fuente – nous sommes en train de travailler à un nouveau projet qui est déjà en phase de réalisation. C’est un bref documentaire intitulé « El Infierno » qui sera prêt en juin ». En plus, le vainqueur du Prix Goya travaille à un projet conjoint entre le Siège Central Salésien, les Procures Missionnaires Salésiennes et les Dicastères pour les Missions, la Pastorale Salésienne des Jeunes et les Communications Sociales, pour la production de trois courts-métrages sur la vocation en divers contextes culturels, sous le titre « Terre de Mission ».
En cette 33e édition des « Prix Goya » on a primé aussi un ancien élève salésien, Jesús Vidal. Quand il a reçu le prix, il a dit « trois mots me sont venus à l’esprit : inclusion, diversité et visibilité ». C’est le premier malvoyant qui gagne un « Prix Goya » pour une interprétation dans un film, en ce cas comme ‘Acteur – Révélation’, dans le film « Campeones ».