« Cet anniversaire - explique le directeur, Ignacio Vázquez – est vécu comme une opportunité de rénovation et de mise à jour. Dans le même temps, nous voulons stimuler l’attention de la société et des administrations envers ces jeunes qui ne rentrent pas dans le système éducatif. Mais qui méritent, certainement, une opportunité ». La preuve, en sont les « Ecoles de la deuxième opportunité », qui sont actuellement certifiées dans tous les territoires où opère la fondation.
« Fundación Don Bosco » opère afin qu’aucun jeune à risque d’exclusion sociale soit abandonné. Elle peut compter sur une équipe de plus de 400 personnes, qui aident chaque année environ 20.000 jeunes. Elle gère : maisons pour mineurs, appartements pour jeunes réfugiés, programmes d’insertion au travail, de nombreuses ressources socio-éducatives, des cuisines familiales en commun…Une réponse complète aux nombreuses exigences.
La formation et le support dans l’insertion dans le monde du travail sont deux réponses que cette organisation salésienne offre aux problèmes de la jeunesse et, en général, des plus vulnérables.
Ignacio Vázquez explique : « Bien que la situation de travail soit en amélioration, la fondation offre une opportunité à toutes ces personnes qui, autrement, n’auraient pas la possibilité d’avoir ». En 2017, en effet, la « Fundación Don Bosco » a fait en sorte que 3.300 personnes puissent être insérées dans le monde du travail.
L’organisation s’occupe, en outre, de la protection des mineurs qui vivent dans les maisons pour réfugiés. « Nous nous assurons qu’ils aient une vie le plus normal possible et que cette phase de vie soit semblable à celle de n’importe quel enfant de leur âge », dit encore Ignacio Vázquez. Quand les mineurs étrangers atteignent la majorité, souvent ils se retrouvent dans la rue, sans réseau de support. Pour cela, la fondation offre un appartement et des actions de soutien personnalisés, sur mesure en chaque cas.
A 20 ans de la fondation, il y a encore enthousiasme et envie de continuer à améliorer la situation de toutes les personnes qui frappent à la porte. « Nous espérons, cependant, qu’arrive le jour où nous célébrerons le jour que notre fondation aura atteint ses objectifs et que donc elle ne sera plus nécessaire », conclue le directeur.