En août 1986, les pires alluvions de l’histoire récente dans la région de Konaseema, sur le delta du fleuve Godavari, avaient porté un groupe de jeunes volontaires salésiens à Ravulapalem. Parmi eux il y avait aussi le P. Pallithanam, qui y a été transféré définitivement en 1987, et qui a continué à y travailler jusqu’à il y a quelques jours.
Voyant que les pauvres, en particulier ceux des castes inférieures – qui constituent plus du 30% dans la zone de Konaseema – étaient les plus frappés, le P. Pallithanam lança l’ONG « PARA » (People’s Action for Rural Awakening), dans le but de trouver des solutions pour protéger les besogneux des désastres naturels… et d’origine humaine. En effet, l’ONG s’est toujours plus adressée, dans le temps, dans le travail de prévention des crimes et d’abus contre ‘dalit’ et femmes, le manque de paiement des salaires, les expropriations injustifiées des terrains, les violences…
L’approche adoptée par le P. Pallithanam a aussi visé l’insertion sociale, l’émancipation et le renforcement social de la population désavantagée, l’habilitant à devenir protagoniste du changement social.
L’ONG a aussi produit différentes structures, comme les centres de soutien pour les jeunes à risque, maisons d’accueil pour filles en difficulté… Et grâce à la bonté de son travail, le P. Pallithanam est devenu la porte-parole de la « Wada Na Todo Abhiyan » (WNTA), une grande fédération d’ONG qui contrôle afin que le Gouvernement national et ceux des Etats respectent effectivement les engagements pris avec les citoyens.
Dans les jours précédents son départ de Ravulapalem, le P. Pallithanam a reçu aussi la visite de nombreuses personnalités locales et de l’Etat avec qui il a collaboré en ces 32 ans. Cette circonstance a été aussi l’occasion pour présenter à eux tous la nouvelle équipe de PARA qui continuera le travail, et pour recevoir d’eux l’assurance sur la poursuite de la collaboration.
Le P. Pallithanam est arrivé définitivement à New York le 8 octobre, où il continuera à représenter les Salésiens de Don Bosco à l’ONU. Pour lui, les tâches restent les mêmes, seul l’endroit et les dimensions sont nouvelles.