C’est le P. George Muttathuparambil, Provincial de Bangalore, qui manifeste toute la gravité de la situation et l’urgence de la prière. « Cette guerre est injuste, Les personnes souffrent de manière atroce », raconte le Salésien.
« J’ai vu les horreurs de la guerre au Yémen. Nous devons prier pour la paix », dit-il, relançant ainsi l’appel du Pape François et de Mgr Paul Hinder, le Vicaire apostolique de l’Arabie Méridionale – qui s’étend sur les Emirats Arabes Unis, Oman et Yémen – qui avait, à son tour, renouvelé l’appel du Pape dans la journée de lundi, 18 juin.
Le P. Muttathuparambil connait bien le Pays : il y a séjourné de 2010 à 2016, d’abord à Hodeidah et puis à Taiz. Il était là quand, le 4 mars 2016, près de Aden, un groupe islamiste kidnappa, de la maison pour personnes âgées des Missionnaires de la Charité, son confrère, le P. Tom Uzhinnalil, tuant aussi quatre religieuses et 12 autres personnes. Vues les conditions dangereuses au Pays, le 30 mars 2016, le religieux a été contraint de quitter la mission pour rentrer en Inde, mais il attend toujours de pouvoir retourner au service de la population yéménite.
La proximité spirituelle à la population yéménite, les Salésiens l’exprimeront, en particulier, dans la journée de samedi prochain : « Le 23 juin nous offriront l’Eucharistie et l’adoration eucharistique en solidarité avec la population. Avec ma communauté je martelais le Paradis de prières pour la paix au Yémen. Prions le Seigneur pour qu’il intervienne et porte justice et paix ».
Et de conclure : « La situation est très grave, les gens ont besoin de nourriture, eau. médicaments. Tout a été détruit. Nous nous unissons à Mgr Hinder dans la prière. Il est très préoccupé pour la région et pour les chrétiens qui vivent dans les quatre paroisses – Sana’a, Taiz, Hodeidah et Aden ».