Le projet veut contenir ce phénomène, créant un rapport de confiance avec ces jeunes, partageant leurs besoins et essayant de les réinsérer dans le circuit de l’accueil. Les activités, soutenues grâce au fond de bienfaisance de « Intesa San Paolo », se réalisent à Turin, Naples et Catane, dans les périphéries des grandes gares ferroviaires. Un réseau composé d’éducateurs de la rue, psychologues et volontaires qui garantissent, tout de suite, soutien et protection pour tous jeunes intercepté. Dans une deuxième phase, on leurs offre la possibilité de suivre un cours de langue italienne, de recevoir assistance légale, acquérir des compétences professionnelles et s’insérer dans le monde du travail.
« Avec le projet, on cherchera, dans le style éducatif salésien, de valoriser les jeunes, étant à leur côté, mais pas les forcer à prendre des décisions pour sortir de anonymat, du fait d’être hors des systèmes d’accueil et protection des MSNA (Mineurs Non Accompagnés) – explique le P. Giovanni d’Andrea, Président des « Salésiens pour le Social » -. Le défi à gagner est que les jeunes décident de rentrer dans les structures d’accueil, qu’ils accroissent la confiance en eux-mêmes et parviennent à affronter leur propre histoire ».
« Salésiens pour le Social – Fédération SCS/CNOS » est engagée, depuis des années, pour donner des réponses concrètes au phénomène migratoire, protégeant, en particulier, les MSNA. Cinq sont les sièges qui opèrent dans le premier accueil MSNA, alors qu’il y en a 18 pour le deuxième accueil.
Devant des gestes comme celui d’hier à Pietreperzia, en Sicile – où des inconnus ont tiré de coups de feu contre un centre utilisé par l’Association Don Bosco 2000 pour l’accueil des migrants qui fuient la guerre et la pauvreté – les Salésiens relancent leur engagement au service des frères et sœurs dans le besoin et au partage d’un approche au phénomène migratoire qui mette la personne à la première place.
Autres informations utiles, disponibles sur la page web des ‘Salésiens pour le Social’.