Le samedi 19 octobre, à Paris, une salle du cinéma Les 7 Parnassiens, était pleine. Le public n’était pas là pour voir un film récemment sorti, mais pour assister à la projection des films réalisés par les étudiants de master de l’école DBIMA. Il y a 5 ans, l’école ouvrait ses portes et ils étaient les premiers étudiants ; aujourd’hui, ils sont diplômés du master européen d’arts en cinéma et audiovisuel.
Drôles, émouvants, poétiques… Les films des étudiants proposaient chacun leur vision des choses et offraient une grande diversité d’histoires et de mises en scène : The Holy Family suivait une famille de braqueurs de banque, Say no ! racontait l’histoire d’une adolescente victime de la guerre, Le visage sous le visage, un mendiant aux petits soins pour sa femme malade… « Je suis entré dans cette salle pour voir des films ; j’en ressors enrichi comme être humain » a déclaré père Daniel Federspiel, provincial des salésiens de Don Bosco. « Il y a sans doute beaucoup d’écoles de cinéma dans le monde, mais ce que veut DBIMA, c’est de donner la possibilité de changer le monde. Merci beaucoup, parce que vous êtes la première génération de masters de l’école, cela veut dire que vous allez transmettre pour qu’il y ait d’autres générations. » Fondée par les salésiens, cette école accueille tous les étudiants, avec la volonté de rendre accessible au plus grand nombre ces études souvent réservées à une élite et de former des cinéastes talentueux et responsables, voulant consacrer leur talent au bien commun.
Une volonté couronnée de succès : « Il y a 5 ans, l’école comptait 7 élèves. Aujourd’hui, il y en a 50, qui viennent de 14 pays différents ! », rappelait père John-Paul Swaminathan, salésien, directeur de l’école. Les nouveaux élèves étaient d’ailleurs présents pour assister à la projection des réalisations de leurs aînés… avant d’être à leur place dans quelques années !
Le directeur du cinéma Les 7 Parnassiens, Nicolas Baisez, a tenu à féliciter et encourager les diplômés par l’intermédiaire de Louis Millet, qui le représentait : « Ne perdez jamais de vue l’importance de votre voie. Que vous soyez derrière une caméra, une table de montage ou devant une page blanche, ce que vous apportez d’unique est votre plus grande force. Là où l’image est omniprésente, DBIMA vous apporte un avantage formidable, avec cette formation de haut niveau. Mais cette chance est aussi une responsabilité : celle de raconter des histoires avec respect, éthique et esthétique. Vous êtes les artistes de demain et nous avons hâte de découvrir ce que vous avez à nous offrir ! »
Blandine Lelté
Source: Don Bosco Aujourd’hui