Depuis le mois de mai dernier, on doit faire face à un nouveau scénario qui devient aussi une situation d’émergence : c’est l’arrivée à Tijuana et en d’autres villes de frontière des migrants venant de diverses parties du monde, Haïtiens en grande majorité, arrivés à la frontière qui représente le plus grand mouvement de personnes dans le monde. Leur espoir : être accueillis par les autorités migratoires des Etats Unis à travers une demande d’asile.
Le processus est très lent et chaque jour on accueille peu de migrants par rapport à ceux qui arrivent tous les jours. Pour le moment, on estime la présence de 8.000 Haïtiens. En plus, les données de vendredi dernier, disent que de la frontière entre Guatemala et Mexique, étaient entrées 4700 autres personnes. Et on estime que du Brésil vers le Mexique il y en aient 17.000 autres en voyage ou sur le pont de partir.
La situation est au-delà des capacités normales de Tijuana, une ville déjà habituée au passage des migrants. Logis et centres d’accueil sont déjà au-delà de leur capacité de recevoir d’autres personnes. Ainsi la situation maintenant est celle d’une ville avec un double flux migratoire : de et vers les Etats Unis.
Les Salésiens sont présents depuis presque 30 ans, avec six oratoires, une paroisse, une école primaire gratuite et un réfectoire – le « Réfectoire Salésien P. Chava » qui offre nourriture, hospitalité, assistance psychologique et légale, formation au travail, services hygiéniques et assistance médicale, coiffeur et téléphone gratuits. En moyenne, 1200 personnes sont servies chaque jour.
Les services aussi sont augmentés en conséquence de l’extraordinaire présence de migrants, et on est en train de préparer un autre abri dans un oratoire salésien pour faire face à l’émergence.
Parmi les personnes disposées à donner un coup de main il y a des entrepreneurs de Tijuana qui offrent du travail à ceux qui décident de rester.
Cependant la situation est maintenant d’une vraie émergence. Las Salésiens, avec d’autres institutions, sont sur la frontière, décidés à répondre avec générosité et miséricorde, avec la certitude que Marie Auxiliatrice indiquera la manière pour assister, en tant que Fils de Don Bosco, tant de personnes, jeunes la plus part, qui ont fait des milliers de kilomètres poursuivant un rêve qui, peut-être, ne se réalisera jamais.
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