Au cours de deux premiers mois d’accueil des déplacés, le dispensaire salésien a soigné 1.702 déplacés. Pour la dernière semaine de février et cette première de mars, le dispensaire a reçu 766 déplacées et autochtones vulnérables. 16 femmes ont accouché, 9 malades ont été référés aux structures plus spécialisées et 18 hospitalisés.
Initialement opérationnel pour les enfants et les jeunes pensionnaires du centre salésien, le dispensaire ouvre ses portes pour les soins de santé primaires avec un paquet complet de maternité, consultation, laboratoire, hospitalisation, prévention, pharmacie, nutrition, etc. L’urgence oblige. L’équipe médicale renforcée compte un médecin, un laborantin, une kinésithérapeute, une psychologue clinicienne, deux hygiénistes, cinq infirmiers –infirmières. Il faut sans doute du matériel, des équipements, des médicaments et des intrants pour une réponse urgente adéquate.
D’où proviennent les moyens pour répondre aux besoins des déplacés ? Le Père Jean-Pierre MUHIMA, SDB Directeur du centre a dit : « Là où il y a la détresse, la misère, la violence, la souffrance… Don Bosco ne doit qu’être là ! Nous avons commencé avec les moyens de bord. La providence pourvoit à quelques bienfaiteurs dans le domaine de la santé dont les procures salésiennes de par le monde, les ONG Volontariat International pour le Développement VIS, Save The Children, le Comité International de la Croix Rouge, etc ».
JAMBO VIJANA AFC-EST, magazine des jeunes des œuvres de Don Bosco de la Délégation de l’AFC-EST