Le travail des Salésiens et des Filles de Marie Auxiliatrice au Togo remonte à près d'un demi-siècle. Depuis lors, les religieux de la Famille Salésienne se sont engagés à former des milliers d'enfants et de jeunes, dont la plupart sont menacés de marginalisation, afin de leur offrir, ainsi qu'à leurs familles, un avenir meilleur.
Un exemple clair de tout cela est le projet que « Bosco Global, » avec le soutien de la Municipalité de Malaga, a commencé au début de l'année à Kara au Centre d'Éducation et de Formation « Foyer Jean XXIII » des FMA.
Ce projet vise à offrir des opportunités aux jeunes par la formation et l'accompagnement vers un emploi décent. Concrètement, il essaie de former des jeunes, pour la plupart déscolarisés, à travers des cours et des ateliers de Cuisine-Pâtisserie et de Coupe-Couture.
Une fois les cours terminés, les garçons et les filles qui en bénéficient, de religions, d'ethnies et de nationalités diverses, recevront un diplôme reconnu par l'État qui facilitera leur entrée dans le monde du travail.
De plus, cette action vise à faire connaître et valoriser positivement la formation du Centre par la jeunesse locale. Le projet vise à adapter son offre de formation aux besoins des élèves et au monde du travail, en améliorant l'équipement des ateliers de couture, de cuisine et de coiffure et, en même temps, en créant une équipe qui favorise l'emploi des élèves du centre dans les entreprises, à travers des stages.
À Kara, un grand nombre de jeunes n'ont pas accès à l'école et le chômage des jeunes est très élevé. La plupart des jeunes ont des emplois non qualifiés et des conditions de travail très précaires, ce qui fragilise encore davantage ce segment de la société et le rend encore plus vulnérable.
Les réalités socioculturelles, combinées aux difficultés économiques de nombreuses familles à garantir des études de base à leurs enfants, rendent difficile la poursuite des études, notamment pour les filles. Pour cette raison, l'initiative menée par l'ONG salésienne est une opportunité sans précédent pour de nombreux garçons et filles d'avoir une formation professionnelle accréditée qui peut ensuite leur permettre de s'intégrer dans le monde professionnel dans des conditions dignes.