Mère Yvonne Reungoat, Supérieure Générale, Sr Chiara Cazzola, sa Vicaire, Sr Piera Cavaglià, Secrétaire Générale, et quelques religieuses de la Maison Généralice étaient présentes pour l'Institut FMA. Dans son discours, Mère Reungoat a comparé le témoignage de Mère Marchese à celui de Ste. Marie-Dominique Mazzarello : « Toutes deux - les deux seules Supérieures Générales, à ce jour, pour la sainteté desquelles a été demandée la reconnaissance de l'Église - ont consciemment offert leur vie pour la croissance et la sainteté de l’Institut, en des temps difficiles. Toutes deux ont vécu leur mission au service de la vie et de la vitalité de l'Institut, en prêtant attention au parcours de chaque sœur et de l'institution dans son ensemble. Les paroles qu'elle a prononcées lors de son élection le 24 octobre 1981 sont emblématiques : « L'Institut m'a toujours tout donné, mais maintenant il me donne tout de lui-même. » Toutes deux dans leur service éducatif ont été capables d'intuition et de mystagogie, elles ont nourri leur don à la mission éducative d'une vie intérieure profonde, elles ont été sœurs et mères pour les Filles de Marie Auxiliatrice, pour les jeunes, pour ceux/celles qui avaient besoin de être accueillis/accueillies et accompagnés/accompagnées dans leur réponse à l'appel de Dieu. »

Mère Rosetta Marchese était née à Aoste le 20 octobre 1922. Depuis son enfance, elle a connu et fréquenté les Filles de Marie Auxiliatrice, mûrissant ainsi sa foi et son idéal de consécration totale à Dieu. Après sa première profession religieuse, en 1941 , elle a terminé ses études à l'Université Catholique du Sacré-Cœur, obtenant un diplôme en Littérature. De 1947 à 1958, elle a été professeur et vicaire à la maison missionnaire « Mère Mazzarello » à Turin, où elle a suivi avec une attention particulière les jeunes sœurs qui s'apprêtaient à partir en mission. De 1958 à 1974, elle a effectué des tâches d'animation et de gouvernement en Sicile, à Rome, en Lombardie.

En 1981, elle a été élue supérieure générale, mais huit mois seulement après son élection, les premiers signes de leucémie sont apparus. Dans la circulaire du 24 octobre 1982, Mère Marchese a conclu son enseignement en souhaitant à toutes ses filles de se laisser « contaminer » par Don Bosco « d’une nostalgie aiguë du « beau Paradis, » » pour entrer sur le chemin de la sainteté « avec une volonté sans retour. » Elle a également dit : « Le but est unique : arriver au Paradis avec tous les jeunes pour qui nous avons donné et consommé notre existence. » Elle est décédée le 8 mars 1984 à Rome.

Vous pouvez voir la célébration d'ouverture et une vidéo de présentation de Mère Marchese.

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