« Communiquer pour s’impliquer dans la mission, entre presse et culture numérique ». Pourquoi ce thème pour la rencontre des directeurs du Bulletin salésien ?
Parce que le Bulletin Salésien (BS), comme tous les magazines du monde, vit le passage de la presse au monde numérique. Nous voulons faire ce changement dans le plus grand respect pour nos lecteurs et aussi dans le respect de l’identité de la revue, parce qu’elle a été conçue dans l’esprit et le cœur de son fondateur, Don Bosco, pour dire ce que la Congrégation naissante faisait, en Italie et à l’étranger, pour l’évangélisation et l’éducation des jeunes les plus nécessiteux, en essayant d’impliquer dans cette mission le plus grand nombre de bienfaiteurs et sympathisants.
Voyons quelques chiffres : combien d’éditions, dans combien de langues et combien de magazines sont imprimés chaque année ?
Je commence par dire que le Bulletin salésien imprimé est présent dans 132 pays du monde, avec 66 éditions, lues en 31 langues, avec différentes éditions selon les possibilités des Provinces. Nous parlons de millions de magazines imprimés chaque année, la plus importante étant l’édition italienne, avec 300 000 exemplaires par mois et plus de 3 millions par an. Mais vous ne m’avez demandé que le BS imprimée : mais nous avons aussi le BS numérique, qui amplifie considérablement le nombre de lecteurs de bonnes nouvelles.
Qui sont les conférenciers qui prendront part à cet important événement ?
Nous comptons sur la participation d’experts dans différents domaines : tout d’abord, le Recteur Majeur, le P. Ángel Fernández Artime, éditeur du Bulletin salésien en tant que Successeur de Don Bosco ; puis le P. Francesco Motto, historien salésien bien connu ; Mme Natasa Govekar, directrice du département théologique-pastoral du Secrétariat à la Communication du Saint-Siège ; les journalistes Nicola Zamperini et Sandro Cristaldi ; José Beltrán, directeur de la revue Vida Nueva; Esteban Lorenzo, directeur des produits et communication numérique de l’éditeur salésien Edebé. Et puis il y aura la présentation des bonnes pratiques du BS d’Argentine, d’Ethiopie, de France et du Portugal.
Le Bulletin salésien est-il d’actualité aujourd’hui, tant sur papier que sous forme numérique ?
Parmi les 50 participants de différents pays du monde, nous sommes convaincus de l’importance du BS en tant que revue institutionnelle, c’est pourquoi nous essayons de réaffirmer son identité, sa pertinence sociale et le rôle central des personnes, en étant attentifs aux dynamiques sociales, culturelles et technologiques du moment. En ce sens, nous sommes un magazine alternatif qui informe, forme et implique ses lecteurs dans la mission éducative des jeunes et des secteurs populaires.
Que dirait Don Bosco aux Salésiens d’aujourd’hui à propos du Bulletin salésien ?
Tout d’abord, je réponds par les mêmes mots de Don Bosco laissés par écrit dans sa lettre sur la diffusion des bons livres : "Je vous prie et je vous implore de ne pas négliger cette partie très importante de notre mission". Et je termine avec les paroles du P. Egidio Viganò, successeur de Don Bosco : "Si aujourd’hui la rupture entre l’Évangile et la culture est exacerbée par une communication superficielle, religieusement mal informée et souvent idéologisée, il est nécessaire de collaborer en faveur d’une force éducative qui forme la mentalité et crée la culture, comme une authentique école alternative".
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