Mgr Oster, le saint Fondateur de votre Congrégation, disait : « Seigneur, donne-moi les âmes, prends tout le reste ». Est-il encore possible développer un travail avec les jeunes avec cette approche ?
Don Bosco voulait participer à la vie des jeunes afin qu’ils puissent avoir du succès dans leur vie. La traduction de ce slogan dans le langage d’aujourd’hui pourrait être : aidons les jeunes à être bon chrétiens et responsables dans la société.
Qu’avez-vous appris de la rencontre avec les jeunes ?
Sur le rapport avec les jeunes j’ai appris à être patient, à être attentif aux personnes, à m’engager avec les gens, et à savoir entrer dans l’organisation démocratique des choses et dans les associations. Les jeunes peuvent discuter sur divers arguments, mais trouvent toujours des solutions. J’ai certainement appris beaucoup d’eux.
Quels seront les thèmes les plus importants du Synode des Evêques sur les jeunes ?
La question fondamentale que nous devons nous poser est, selon moi : comment les jeunes peuvent-ils trouver la foi, aujourd’hui ? Aux Etats Unis on a fait une recherche sur les raisons de l’éloignement des jeunes de l’Eglise. Les résultats sont surprenants. Les jeunes entre les 15 et 35 ans ont suggéré que l’éloignement est lié à des questions comme la sexualité, l’homosexualité… Mais plus que les 60% ont dit de s’être éloigné parce qu’ils pensaient qu’il n’y ait pas une relation entre le monde des sciences et le monde de la foi. J’espère que le Synode puisse donner de réponses à ses questions. Et j’espère que les jeunes puissent parler devant l’assemblée des Evêques.
Vous êtes un jeune évêque. Quel est le secret de votre jeunesse ?
(Il rit). Du point de vue biologique, tous nous avançons en âge, mais, à vrai dire, je me maintiens jeune parce que je reste en relation avec les jeunes et je suis avec eux. Je vis dans une résidence communautaire et ceci m’aide à avoir un rapport direct avec les jeunes. Mais il y a un élément important de la vie : la prière. Je pense qu’une personne, même jeune, sans la prière et la vie spirituelle ne soit pas capable d’aimer et de rencontrer les autres.
Source : Katholisch.de