Angola – Mes jours en Angola : « les missionnaires sont des martyrs, exemples de solidarité au service de Dieu »

(ANS – Calulo) – José Simon Galarza est né en Argentine, en 1970 ; étant étudiant il eut la bénédiction de rencontrer un éducateur salésien, le Coadjuteur Andrés Rafael Randisi. « Ce salésien a mis dans mon cœur la semence du service. Maintenant, après plusieurs années, je suis allé en Angola pour le rencontrer et pour connaitre son silencieux travail missionnaire ».

Comment as-tu connu Mr Randisi ?

En 1970, étant adolescent, j’ai eu la chance de l’avoir comme enseignant. Il me transmit l’amour pour la musique, le théâtre et pour les amis. J’ai grandi, je suis devenu un homme et je suis retourné à la maison salésienne.

Comment es-tu arrivé en Angola ?

La Divine Providence l’a voulu ainsi. J’étais très ému, mais avec la ferme conviction de m’abandonner à la volonté de Dieu pour aider les autres. Le 21 novembre 2016 j’ai pris l’avion pour Luanda, la capitale ; de là j’ai rejoint Calulo et j’ai trouvé mon vieux maitre Andrés.

Qu’est-ce qui t’a frappé de Calulo ?

L’église de la mission commence à s’animer dès les premières lumières de l’aube. Il y a les groupes qui viennent pour prier, puis les voix des enfants et des jeunes membres de l’Orchestre Symphonique des Jeunes. Ces jeunes ont été les premiers que j’ai rencontrés, là où ils faisaient les épreuves. C’est formidable de voir ces petits, de 6-7 ans, lire la musique et jouer avec une telle ‘maestria’.

Tout en connaissant l’œuvre, comment as-tu passé les premiers jours ?

Petit à petit j’ai connu l’atelier de menuiserie, l’Eglise, les chambres, la cuisine, le réfectoire, les structures de l’école voisine, et un peu plus loin la résidence des Filles de Marie Auxiliatrice. La plus belle chose a été la rencontre avec les personnes de la mission, personnes transparentes, simples, humbles, joyeuses.

As-tu connu quelques œuvres des Salésiens ou des FMA ?

J’ai visité le village de Kitila et une école à Camena, animée par les sœurs. Là j’ai vu la pauvreté, le manque d’eau et les difficultés pour l’avoir.

Comment as-tu vécu ces quelques jours à côté de ton maitre ?

J’ai vécu 30 jours dont on ne peut pas exprimer, avec les paroles, la magie. Je peux dire que je suis heureux et que j’ai vu aussi mon maitre heureux de donner sa vie. Certainement je peux dire que les missionnaires sont des martyrs et exemples de solidarité.

 

InfoANS

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