Rwanda – M. Twagirayezu, SDB, Économe AGL : « Aidez-nous à protéger les enfants à risque »

Photo ©: Vatican News

(ANS - Kigali) - Dans tout le Rwanda, l'UNICEF estime qu'il y a environ 7 000 enfants des rues, mais 300 000 autres vivent dans des familles avec un mineur comme chef de famille. La pandémie, avec la crise économique qui en a résulté, a entraîné une augmentation du nombre d'enfants des rues. « Pour les faire sortir de cette vie désespérée, la première chose dont ils ont besoin est qu’on leur montre de la gentillesse, d’avoir quelque chose à manger et de retourner à l'école, » explique M. Hubert Twagirayezu, Salésien Coadjuteur rwandais de 39 ans, Économe de la Vice-Province « St. Charles Lwanga» d'Afrique des Grands Lacs (AGL), qui comprend le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi.

« Au Rwanda - dit le Salésien - nous accomplissons notre mission auprès des enfants et des jeunes pauvres, et à Rango, dans le quartier de Huye, nous aidons plus de 120 enfants des rues ; mais au niveau national, il y en a beaucoup plus. »  

La situation des enfants des rues est caractérisée par une grande incertitude et une violation continue de leurs droits : de l'éducation au droit à la santé, à la protection, à l'alimentation, à vivre avec leurs parents. Tous ont abandonné l'école et accomplissent souvent un travail difficile pour gagner quelques centimes. La plupart d'entre eux souffrent de malnutrition et d'autres maladies telles que la dysenterie, le paludisme et la gale.

Sur la route, ils souffrent également du manque de sommeil : ils ne s'arrêtent que quelques heures par jour sur un carton et ils dorment avec un œil ouvert de peur que quelqu'un vole le peu de choses qu'ils ont. Beaucoup risquent la consommation de stupéfiants pour oublier leurs problèmes. »

Quel est l'engagement des Salésiens en leur faveur ?  

En 2016, a été lancé un projet pour les enfants des rues, qui se poursuit surtout avec l'accueil de la paroisse « St. Jean Bosco » à Rango. Notre objectif est de toucher différents aspects de la personne : les soins corporels, la suspension de l'usage de drogues. Les enfants sont soignés, ils réapprennent l'hygiène, ils font du sport.

D'un point de vue psychologique, nous essayons d'écouter ces enfants, pour les aider à se remettre lentement du traumatisme et à reprendre confiance en eux et dans les autres. Nous voulons que les enfants soient heureux, qu'ils continuent à étudier et à apprendre à lire, mais aussi à jouer ; qu'ils reçoivent de nouveaux vêtements, des uniformes et qu'ils retrouvent le respect des adultes et des autres enfants ; et qu'ils puissent participer à l'activité de prière du centre salésien, dans le respect de la sensibilité et de l'histoire de chacun, puisque le centre accueille des enfants de toutes confessions.

En regardant la situation spécifique de Rango, les Salésiens aimeraient augmenter la préparation de suffisamment de nourriture pour tous et construire un centre d'accueil pour eux, mais nous avons encore besoin d'un soutien financier.

Qu'aimeriez-vous demander à l'Église, aux chrétiens occidentaux et aux institutions internationales ?

Nous demandons une aide financière pour protéger les enfants à risque et pour sensibiliser la communauté mondiale à la promotion du respect de la dignité des enfants vulnérables du monde.

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