APPROFONDISSEMENT
(ANS – Ouagadougou) – C’est une chaude journée que le 15 février 2019, à Nohao, dans la province de Boulgou, au Burkina Faso. Trois salésiens arrivent à la douane, venant de Lomé, Togo, en route pour Ouagadougou, où une bande armée de guérilleros avaient déjà tué les fonctionnaires du gouvernement. Les agresseurs contrôlent la voiture des Salésiens et appellent à l’écart le religieux le plus âgé. Ils parlent à voix basse entre eux et conduisent le prêtre dans la forêt. On entend trois coups. Seuls les guérilleros reviennent ; ils sautent sur leurs motos et dans le bruit, laissent derrière eux une nuée de poussière. Et sur la terre du Burkina Faso gît le corps du P. Antonio César Fernández.
(ANS – Lima) – Il y a quelques jours, le 6 février, était l’anniversaire de la mort du P. Luis (Luigi) Bolla, SDB. Sa mémoire est encore très vivante parmi les gens pour lesquelles il a dépensé sa vie. Le P. Bolla a passé plus de 50 ans parmi les populations indigènes, dans une région inhospitalière, d’accès difficile et en des conditions très dures, au cœur de la forêt amazonienne.
(ANS – Rome) – Nombreuses les données intéressantes qui émergent de la première enquête nationale sur les 8 mille oratoires d’Italie, commanditée par le Forum des Oratoires Italiens et par le Service pour la Pastorale des jeunes de l’Eglise italienne à l’IPSOS. Le 83% des oratoires ont des activités scolaire de l’après-midi, le 88% avec activités expressives, le 83% un groupe sportif. L’oratoire qui agit toujours mois tout seul et toujours davantage et toujours mieux en un travail de réseau.
(ANS – Addis-Abeba) – Comment s’en sortiront-ils, Abel, Yonas ou Kayia, qui ont 7-8 ans, pour imaginer leur avenir, alors qu’ils passent la vie dans la rue, dormant sur les trottoirs ou près de la décharge publique ? Comment inventer un avenir plausible ? Le point de rencontre entre dégradation et espérance, à Addis-Abeba, est peut être un prêtre salésien.