Le P. Angelo Regazzo, SDB, est un septuagénaire qui, dans sa vie de missionnaire par le monde en a vu vraiment de toutes les couleurs. Il a même suivi le cours de survivance au milieu de la jungle de Thaïlande, réservé aux salésiens qui portent au monde le message chrétien. Depuis plus de 20 ans, il cherche à inventer un avenir pour ces enfants.
Le P. Regazzo est débout à 4h.00 du matin, puis petit déjeuner au « Don Bosco Children », où les missionnaires, avec les volontaires laïcs accueillent plus de 400 jeunes. Puis, en route, au travail. Il met en marche son bus de 30 places, et il commence le tour de la ville, dans les zones de Kera, Mekanissa, Jemo, Kirkos, le long de la ‘King Road’, près de l’aéroport, pour accueillir filles et garçons qui vivent dans la rue, obligés à se débrouiller tout seuls, dans le froid sec et piquant du haut-plateau.
« Malheureusement – avoue le P. Angelo Regazzo – de tout cela nous pouvons prendre surtout les garçons. Les filles, difficilement se laissent impliquer dans le programme que nous avons appelé « Come and see » (Viens et vois), car, arrivées à 11-12 ans, elles se retrouvent dans l’enfer de la prostitution des mineurs. Elles sont attirées par l’idée d’une ‘vie aisée’, qui, pour elles, veut dire simplement posséder un portable, un bel habit, un peu de maquillage pour sembler plus grandes ».
Parmi les volontaires qui tournent autour du monde des disciples de Don Bosco, en Ethiopie il y a aussi le « Volontariat International pour le Développement » (VIS). En Ethiopie, le VIS travaille depuis 1998 surtout, mais pas seulement, dans le cadre de l’éducation, de la formation professionnelle, de l’insertion dans le monde du travail. Avec l’Agence Italienne pour la Coopération et le Développement, et la CEI, il vient juste de clôturer le projet « Print your future », qui est servi à promouvoir des cours d’arts graphiques et typographiques, ateliers de tailleurs, préparation du ‘catering’, travail du bois, mécanique, construction, qui a concerné plus de 1000 jeunes.
Les cours ont eus lieu dans les écoles salésienne à Makallé et Adwq, à Gambella et à Addis-Abeba, et l’an dernier a été inaugurée la première école graphique et imprimerie du Pays. Et depuis deux ans, avec d’autres partners, comme « Missioni Don Bosco » de Turin, il développe des projets orientés à la prévention des migrations irrégulières.
Source : La Repubblica