Le Pape François, rappelant la Journée Mondiale contre l'exploitation du travail des enfants, écrit : "Les enfants doivent pouvoir jouer, étudier et grandir dans un environnement pacifique. Malheur à ceux qui étouffent en eux l'élan joyeux de l'espérance !
Charger des marchandises dans les gares, les vendre sur la route, travailler dans les champs, les usines, les mines ou comme domestiques... Ce sont quelques-uns des métiers que les mineurs exercent dans le monde et qui les privent d'aller à l'école et de jouir de leur enfance. La question pour un enfant ne devrait jamais être : "Que faites-vous, étude ou travail ? "
Le travail des enfants se concentre principalement dans l'agriculture (71%) ; 17% des enfants employés travaillent dans le secteur des services et 12% dans l'industrie, en particulier dans l'industrie minière.
Les salésiens du monde entier travaillent pour racheter ces enfants du travail des mineurs : pour qu'ils puissent récupérer leur enfance, aller à l'école, jouer avec des amis, apprendre quelque chose qui sert leur vie, pour qu'ils se sentent aimés et considérés, pour qu'ils connaissent Dieu et se sentent aimés par un Père aimant, comme cela convient aux enfants de leur âge.
Les enfants sont toujours une main-d'œuvre bon marché, facile à remplacer, et ne se plaignent pas ou ne revendiquent pas leurs droits simplement parce qu'ils ne les connaissent pas. Ils sont traités comme des adultes, donc ils se fatiguent et tombent malades facilement. Ils portent des poids, travaillent la terre dans des postures qui génèrent des malformations et des maladies chroniques et, dans tous les cas, développent une faible estime de soi, une méfiance envers les gens et même des formes de dépression.
Les Salésiens et toutes les institutions qui suivent la pensée de Don Bosco ne se lasseront jamais de demander le respect des droits des mineurs et de mettre en place des mesures adéquates pour que les enfants soient protégés et en sécurité. L'éducation est et reste la clé pour que les enfants ne soient pas exploités, qu'ils puissent transformer leur vie, qu'ils soient des agents de changement et de développement et des acteurs de leur avenir.