L’identité du Salésien Coopérateur réside surtout dans la mission qui lui est propre : la construction d’un monde vraiment humain et l’édification de l’église locale et universelle, spécialement par les jeunes. Don Bosco écrivait que « devenir Coopérateurs salésiens était un moyen pratique de se rendre utile à la société et de favoriser les bonnes mœurs ». Don Bosco parlait encore « d’honnêtes citoyens et de bons chrétiens » ! Il s’agit de bien saisir le sens de ces paroles et de les traduire aujourd’hui dans un engagement concret. C’était la tâche et la responsabilité du Congrès des Salésiens Coopérateurs qui a eu lieu début octobre.
Le Salésien Coopérateur doit « appartenir à la masse et en posséder la parole », écrit le Père Casti. Cela veut dire que le Salésien Coopérateur doit être la voix de ceux qui n’ont pas de voix, des pauvres, des défavorisés socialement. « La recherche du bien commun nécessite une recherche permanente, une progression graduelle. Il faut de la persévérance et une certaine rigueur. »
Pour une époque comme la nôtre le Salésien Coopérateur doit se poser face aux urgences qui interpellent et aux attentes surtout des plus faibles et des plus menacés par l’insécurité économico-politique. Et cela selon une éthique qui fasse grandir, qui rejette la vanité et qui recherche la vérité. Si Don Bosco était un « rêveur », il souhaitait que ses successeurs soient des utopistes réalistes.
Aujourd’hui la présence des Salésiens Coopérateurs se développe dans le monde entier sur les cinq continents. Leur nombre dépasse 30.000 répartis dans 60 pays. C’est ce que démontra Filippo Servili, secrétaire mondial des Coopérateurs. Leurs différentes missions et leur style de vie colorent leurs actions partout où ils sont. « J’ai fait le brouillon, vous mettrez les couleurs » disait Don Bosco.
Source : Don Bosco Aujourd’hui