Belgique – Apprenez et recréez-vous : c'est votre droit fondamental !

(ANS - Bruxelles) - Don Bosco a donné à ses enfants des rues autant d'occasions d'apprendre et de jouer que possible. Plus tard, en 1948, ces possibilités ont été inscrites comme des droits dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme. Comment considérons-nous le droit à l'instruction et au temps libre aujourd'hui ? Les enfants et les jeunes peuvent-ils vraiment en bénéficier ? Deux experts en parlent aujourd'hui : Bram Reekmans, de l'ONG salésienne belge "VIA Don Bosco", et Fonny Grootjans du réseau international des organisations salésiennes "Don Bosco Youth-Net".

Pourquoi le droit à l'instruction ?

Bram : l'éducation est un droit fondamental, comme manger et boire. Il est de notre devoir et de celui de chaque gouvernement de garantir ce droit aux enfants et aux jeunes. L'instruction est aussi le moteur du développement durable. Des recherches publiées dans le Financial Times ont montré que l'investissement dans l'instruction a un effet sur presque tous les autres Objectifs du Développement durable. Si tous les enfants des pays à faible revenu quittaient l'école avec des compétences de base, 170 millions sortiraient de la pauvreté ; si toutes les filles des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire achevaient leurs études secondaires, le taux de mortalité infantile serait réduit de moitié.

Ce droit est-il respecté ?

Bram : Selon les données de l'ONU, plus de 265 millions d'enfants et de jeunes ne vont pas à l'école, et plus de la moitié d'entre eux vivent en Afrique subsaharienne. Les principales causes sont le coût de l'éducation et le manque de ressources, un handicap, la distance de l'école ou le manque de nourriture ou de santé. Les filles ont encore moins d’accès à l'instruction.

Que faites-vous pour résoudre ce problème ?

Bram : VIA Don Bosco soutient les écoles professionnelles, l'emploi et la formation commerciale en Afrique et en Amérique latine. Chaque année, 20 000 filles et garçons vulnérables ont la possibilité d'apprendre un métier et de contribuer au développement de leur pays.

Pourquoi un droit au temps libre ?

Fonny : le droit au temps libre est prévu dans la Déclaration Universelle des Droits de l'homme (art. 24) et dans la liste des Droits Universels des enfants (art. 31). Les jeux, les sports et les activités créatives sont très importants pour le développement de l'enfant. Don Bosco l'avait bien compris parce que son oratoire était un pôle d'attraction pour les loisirs, le jeu et le sport.

Ce droit est-il respecté ?

Fonny : Idéalement, il devrait y avoir de nombreuses aires de jeux sûres dans chaque quartier et un large éventail d'activités récréatives pour les enfants et les jeunes, y compris les jeunes handicapés. De plus, l'accès à tous ces services ne devrait pas dépendre du portefeuille des parents.... En fait, ce monde n'existe pas encore.

Que faites-vous pour résoudre ce problème ?

Fonny : DBYN promeut l'éducation non formelle de manière ludique et expérientielle, en offrant aux jeunes la possibilité de développer diverses compétences. Ces dernières années, nous avons élargi le concept de "Summerexchange of Animators", afin que les jeunes animateurs puissent avoir une première expérience dans un camp d'été à l'étranger, développant des compétences interculturelles et pratiquant une langue différente.

www.donbosco.be  o www.donbosco.nl  

InfoANS

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