Luciano, comment avez-vous entendu parler de l’Institut ?
Ma vocation découle de ma dévotion à saint Jean Bosco. J’ai toujours aimé travailler avec les jeunes, mes yeux étaient fixés sur eux dans le seul but de travailler ensemble avec le charisme de Don Bosco. Par l’intermédiaire d’une religieuse de la Congrégation de Saint Marcellin, j’ai appris à connaître la Congrégation salésienne. C’est là que j’ai commencé le processus de formation pour entrer dans l’Institut. J’ai passé trois ans à me préparer aux vœux temporaires. J’ai reçu ma première consécration fin 2009 à Rome, puis j’ai continué ma formation en préparation des vœux perpétuels, qui ont eu lieu le 5 janvier 2018 à Rome, dans une célébration présidée par le Recteur Majeur, le Père Ángel Fernandez Artime.
Quelle est la particularité de la vocation du Volontariat avec Don Bosco ?
La contribution à la mission salésienne est de vivre le charisme de Don Bosco parmi les jeunes, travaillant dans les œuvres sociales, dans les paroisses, dans les écoles. Notre apostolat est dans le monde, mais aussi avec la Congrégation. Notre spiritualité est enracinée dans la figure de Jésus, le Bon Pasteur.
Comment accompagnez-vous les jeunes dans leur cheminement vocationnelle ?
Le jeune est toujours présenté par quelqu’un de la Famille Salésienne. En partant de l’intérêt du jeune, il fait la demande d’accompagnement vocationnel et, en général, le Provincial désigne un prêtre pour cet accompagnement. Pour cette phase nous avons le projet de formation, les Constitutions et les Règlements ; et chaque mois une rencontre de formation a lieu dans une maison salésienne.
Quel message aimeriez-vous partager avec vos lecteurs ?
Tout d’abord, je veux dire que nous ne sommes pas un groupe isolé, nous sommes un groupe de la Famille Salésienne. Nous sommes aussi ensemble dans l’accompagnement vocationnel des autres groupes de notre famille. Deuxièmement, une des choses que le Recteur Majeur nous a demandées est le partage fraternel avec les autres groupes de la Famille Salésienne. Même parmi nous, comme volontaires, nous devons vivre cette fraternité, toujours attentive à la vie de nos frères, même si nous ne vivons pas dans la même maison. Car même si nous ne vivons pas en communauté, nous vivons toujours en communion fraternelle.