Ce jeune, qui aime la photographie et les animaux, est originaire de Rivera, ville intérieure de l’Uruguay, et dans son enfance il a appris la dévotion à Marie Auxiliatrice de sa mère, Noemi Sánchez. « Elle m’a appris à être toujours prêt à servir les autres, avec respect et amour, car c’est là que Dieu est présent ».

Quelle serait ta définition de « volontaire » ?

Je suis disposé à servir et à accompagner, toutes mes motivations se trouvent dans la volonté de partager mon temps avec les enfants, les aimant et voyant Jésus en eux. Pour moi, ce qui est fondamental, c’est de se donner à la mission et aimer partout où tu te trouves.

La motivation pour un tel choix, quand l’as-tu eue ?

Durant l’année du Bicentenaire de la naissance de Don Bosco. L’Institut « Jean XXIII » de Montevideo, en Uruguay, avait organisé une expérience de mission avec des élèves des écoles supérieures, qui arrivèrent dans ma ville. Puis, à la fête de Don Bosco, j’ai vu une pancarte qui disait « Volontariat Missionnaire Salésien » et je me suis posé la question : « de quoi s’agit-il ? ». Puis je l’ai découvert et j’ai su que c’était un groupe qui faisait cette expérience comme espace de discernement pour voir l’appel de Dieu à la mission en style salésien. En janvier 2016 j’ai fait une expérience de 15 jours avec eux et j’ai commencé mon parcours, jusqu’à l’an dernier, quand je me suis posé la question de savoir où je me trouvais vraiment heureux : j’ai vu que tout se résumait en la mission, quelque chose qui m’émotionnait vraiment beaucoup.

Quelle sont les expériences qui t’ont marqué, en ce parcours ?

C’est une expérience que j’ai vécue dans ma ville : une fois j’étais en train de parler avec des personnes et je les encourageais à rêver en grand, mais elles me répondaient que cela était impossible puisqu’elles vivaient dans une petite ville et que donc elles n’auraient pu aller loin. Alors je leurs aie répondu que cela n’était pas un obstacle, et je me suis engager à devenir un bon exemple, que l’on peut obtenir une  profession et donner le mieux de soi à la famille. Dans mon travail je me trouve à devoir aider des enfants avec déshabilités intellectuelles, physiques et motrices (Giuliano étudie hippo-thérapie) et là aussi je peux rencontrer Dieu.

Toutes ces choses ont été décisives pour dire mon « oui » et pour disposer mon cœur au service des autres.

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