Y-a-t-il des nouvelles sur la situation du père Tom ?
Selon Mgr. Paul Hinder, Vicaire apostolique de l'Arabie du Sud, qui est notre principale source d'information, il y a encore de fortes indications que le Père Tom Uzhunnalil, qui a été enlevé le 4 mars 2016 au Yémen, soit encore en vie et il n'y a aucune raison de croire le contraire.
Selon vos informations, qu’est-ce l’on est en train de faire pour la libération du Père Tom ?
Le ministère des Affaires étrangères de l'Inde est en contact avec les autorités à Aden et suit la situation de près. Monsieur Sushma Swaraj, Ministre des Affaires étrangères, a écrit un tweet juste samedi dernier, en disant que son ministère fait tous les efforts pour obtenir la libération du Père Tom. Nous avons également reçu une copie de la deuxième lettre que le Ministre a écrite le 22 mars 2016 au député M. Jose K. Mani, qui l'informe sur ce que son Ministère est en train de faire pour obtenir la libération du Père Tom.
Mgr. Hinder aussi, du Vicariat apostolique d'Arabie du Sud, suit de près la situation. Il est encore très confiant et par la voie diplomatique fait tout, dans les limites de ses possibilités, pour la sécurité du Père Tom.
Quelle est la position de la Province face aux "rumeurs incontrôlées" qui circulent sur le web ?
Nous sommes bien conscients que les médias sociaux ne sont pas sous notre contrôle. Nous avons essayé de contrer les messages faux incontrôlés en publiant des déclarations de démenti, mais avec peu de succès. Nous avons fait appel au public de ne pas multiplier et propager toutes ces fausses rumeurs, car elles peuvent compromettre les efforts en cours pour sauver la vie de l'otage. Ces jours-ci, nous sommes toujours en train de traverser une période très difficile, parce que chaque fois nous sommes obligés de faire face à de nouvelles voix qui viennent de l'intérieur ou de l'extérieur du Pays.
La famille du Père Tom comment vit-elle cette situation d'attente ?
Nous sommes en contact permanent avec les frères et les parents les plus proches du Père Tom. Bien sûr, ils sont très anxieux et inquiets, surtout quand ils reçoivent de nouvelles versions sans fondement et contradictoires qui émergent des médias sociaux, ainsi que des médias traditionnels. Nous les avons rassurés que nous ne ménageons aucun effort pour obtenir sa libération.