Vatican – Sr Carolin et les autres femmes courageuses qui offrent des oasis de paix en Syrie

Photo : Radio Vaticana

(ANS – Vatican) – « La Syrie est belle, pleine de cohabitation. Voilà la caractéristique de la Syrie : la cohabitation ». Malgré les six ans de guerre, il y a encore, dans le pays, beaucoup de solidarité et attention au prochain, au-delà des différences. C’est ce que raconte sr Carolin Tahhan Fachakh, la religieuse Fille de Maria Auxiliatrice et « femme courageuse » - comme le dit le prix international qui lui a été remis par le Département d’Etat USA. En marge de la rencontre, organisée par l’Association « Femmes au Vatican » à Rome, sr Carolin a parlé de sa mission à Damas.

« Nous cherchons à donner à ces enfants une atmosphère de paix. Tous les enfants aiment jouer, sauter, chanter, n’est-ce pas ? Nous offrons ce climat aussi aux enfants qui ont subi des dommages de la guerre ; il y en a qui ne parlent pas, qui portent la violence à l’intérieur de soi. Nous mettons ensemble à ceux enfants  d’autres qui n’ont pas de situations aussi difficiles. (…) Avant la guerre il y avait plus de chrétiens, maintenant, sur 200 enfants, il n’y en a que 24, les autres sont musulmans. Les parents ont confiance en nous, car nous offrons ce climat de paix, de famille et ils sont sûrs qu’ici il n’y a pas de fanatisme ».

Avec le Bureau ONU pour le réfugiés, sr Carolin continue un cours de couture pour femmes, à la fin duquel les diplômées  reçoivent une machine à coudre. Nous leurs offrons aussi la force  de se tenir debout, d’être indépendantes, de trouver un travail… Nous les poussons en avant en leurs disant : « l’avenir viendra, la paix viendra ».

A Damas, il y a 20 FMA, auxquelles sr Carolin a dédié son prix. Elles travaillent  à l’école, à l’hôpital, malgré les conditions prohibitives : « il n‘y a pas de médicaments, les meilleurs docteurs sont partis. Quand il y a une panne à un appareil, on ne trouve pas de techniciens pour la réparation. Mais les sœurs de l’hôpital sont merveilleuses, toujours prêtes à aider tout le monde ».

Avec un regard sur l’avenir, sr Carolin sait qu’il y aura beaucoup à faire : « après la guerre, nous commencerons un travail pour leurs apprendre le pardon, le dialogue, beaucoup de choses à construire dedans, en commençant par le pardon ». Entre temps elle souligne que « vraiment, il y a beaucoup de solidarité. Quand il se passe quelque chose près de chez nous, beaucoup de personnes, mêmes musulmanes, frappent à la porte et nous demandent : «  Ma sœur, vous allez bien ? Avez-vous besoin de quelque chose ? Avez-vous peur ? Nous pouvons rester avec vous ».

InfoANS

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